La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
Ferrand “déçu” que Mélenchon n’ait pas donné de consigne de vote
Par Public Sénat
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Richard Ferrand, secrétaire général d'En Marche !, s'est dit lundi "déçu" que Jean-Luc Mélenchon n'ait pas à ce stade appelé à voter pour Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle.
"Il a fait une belle campagne. Il a soulevé des enjeux importants. Cela aurait été bien qu'il dise quelle conception il avait, lui, du devoir", a déclaré M. Ferrand sur Europe 1.
"Il m'a donné un peu le sentiment de rater une marche de l'histoire. Jean-Luc Mélenchon fera ce qu'il veut" mais "quand on porte les idées qu'il porte, qu'il y a le choix entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, je ne comprends pas qu'on puisse hésiter une demi-seconde", a-t-il lancé.
"Il reste deux semaines pour rassembler, pour convaincre et pour gagner cette élection (...). On continue, on lâche rien, on a 15 jours pour gagner", a aussi dit M. Ferrand.
Le "choix est clair", a ajouté le député : "d'un côté le repli nationaliste qui confond le territoire et le terrier, et une certaine vision de l'avenir, une idée que l'on peut maîtriser notre destin", a-t-il ajouté en indiquant qu'un débat de second tour entre les deux finalistes "ne nuirait pas", les "Français doivent voir clair sur les deux projets".
Quant aux alliances d'un gouvernement à venir, "celles et ceux qui voudront mettre en œuvre le projet d'Emmanuel Macron, qui auront rompu avec les partis d'un monde ancien, seront bienvenus. Ce n'est pas simplement pour venir parce qu'on voit de la lumière. Il s'agit d'être d'accord sur le fond", a-t-il encore dit.