Ferrand: Edouard Philippe « rejoint La République en marche quand il veut »

Ferrand: Edouard Philippe « rejoint La République en marche quand il veut »

Le Premier ministre Edouard Philippe "rejoint La République en marche quand il veut", a déclaré jeudi le président du groupe LREM...
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Le Premier ministre Edouard Philippe "rejoint La République en marche quand il veut", a déclaré jeudi le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, Richard Ferrand.

"Edouard Philippe a fait le choix... Il est le chef de la majorité puisqu'il a reçu la confiance de l'ensemble des membres du groupe LREM, du MoDem, d'un certain nombre de Constructifs. Donc il a une assise plus large que s'il faisait simplement partie d'une organisation ou d'une autre. Il me semble que cette architecture telle qu'elle est fonctionne bien. Bon, il rejoint LREM quand il veut", a déclaré M. Ferrand au "Talk Figaro".

Ancien député LR et soutien d'Alain Juppé, Edouard Philippe n'est plus membre des Républicains, qui ont "acté" son "départ" fin octobre tout en excluant plus formellement les ministres Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu et le député Thierry Solère, désormais adhérents de LREM, et le député Franck Riester, fondateur d'Agir.

Le chef du gouvernement est notamment intervenu devant le Conseil de la République en marche lors de l'élection de Christophe Castaner au poste de délégué général du parti.

Pour M. Ferrand, "il faut se réjouir que deux ministres, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu, et Thierry Solère qui est un parlementaire éminent aient choisi de rejoindre La République en marche alors même qu'Olivier Dussopt, qui vient du PS, a choisi de rentrer au gouvernement. Cela montre que la dynamique de dépassement des clivages et de rassemblement s'amplifie chaque jour".

Quid d'Agir, nom du parti créé par une partie des députés Constructifs ? "En quoi ils se différencient de nous ? Il faut leur demander". "Plus nous pouvons amplifier le rassemblement, plus nous en sommes heureux. Effectivement on aurait aimé pouvoir élargir le rassemblement, mais l'histoire ne s'arrête pas là", a répondu le député du Finistère.

S'agissant des élections européennes, faut-il une liste commune, notamment avec le MoDem et les Constructifs ? "Il me paraîtrait logique que l'on se rassemble, pour que nos compatriotes voient clair entre ceux qui prônent le repli nationaliste, ceux qui sont dans l'opposition à l'Europe et ceux qui veulent porter l'Europe pour lui donner du souffle et faire en sorte que l'Europe protège".

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