Ferrand (En Marche!) dément tout accord d’appareil avec le MoDem
Le secrétaire général de la République en marche!, Richard Ferrand, a démenti samedi tout accord d'appareil avec le MoDem de...

Ferrand (En Marche!) dément tout accord d’appareil avec le MoDem

Le secrétaire général de la République en marche!, Richard Ferrand, a démenti samedi tout accord d'appareil avec le MoDem de...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le secrétaire général de la République en marche!, Richard Ferrand, a démenti samedi tout accord d'appareil avec le MoDem de François Bayrou pour les législatives de juin.

"Il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais d'accord d'appareil", a déclaré M. Ferrand, interrogé sur BFMTV en marge d'une réunion des candidats aux législatives de La République en marche! au Musée du Quai Branly à Paris.

"Ce qui est en marche, c'est l'examen des propositions de candidatures complémentaires par la commission nationale d'investiture que nous a fait parvenir le MoDem, comme la République en marche a pu le faire de son côté également", a-t-il ajouté.

"Notre boussole a toujours été le renouvellement, et cela ne changera pas, et nous voulons construire une majorité qui soit une majorité avec des personnes, des citoyennes, des citoyens, des personnalités, des élus de la gauche, des mêmes de la droite et également bien sûr du centre", a expliqué M. Ferrand.

De son côté M. Bayrou avait annoncé dans la nuit de vendredi à samedi, au terme de plus de quatre heures de travail du bureau exécutif du MoDem en contact avec des membres d'En Marche!, qu'un projet d'accord "solide et équilibré" avait été trouvé.

Dans un premier temps, jeudi, M. Bayrou avait refusé de donner son "assentiment" à la liste de 428 noms de candidats dévoilée par la République en marche!, estimant que son mouvement avait été lésé.

Selon M. Bayrou, il ne s'agissait pas de répondre "à des problèmes arithmétiques", mais "à deux questions essentielles: est-ce qu'il s'agit d'un parti unique ou d'une majorité plurielle? Quel est le point d'équilibre de la majorité?"

De son côté, M. Ferrand a fait valoir samedi qu'"il faut savoir s'affranchir de l'esprit de boutique pour viser seulement le rassemblement, le renouvellement et l'intérêt général".

Pourquoi M. Bayrou a-t-il parlé d'accord? "Il lui arrive d'être optimiste", a répondu M. Ferrand, assurant par ailleurs qu'il n'y avait "aucune" conversation entre MM. Bayrou et Macron à ce sujet.

"Ce n'est pas du niveau du président de la République de se préoccuper de ces questions", a souligné le député du Finistère.

En mars, en pleine campagne présidentielle, M. Macron avait rejeté l'idée d'"accords d'appareils avec d'autres partis" en vue des élections législatives, mis à part le "cas spécifique" de "l'alliance conclue avec François Bayrou" et son parti, le MoDem.

"François Bayrou était en situation de se présenter à l’élection présidentielle, et il a souhaité nous rejoindre. Donc, il a une identité propre, reconnue", avait dit M. Macron sur LCP.

Partager cet article

Dans la même thématique

Ferrand (En Marche!) dément tout accord d’appareil avec le MoDem
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Ferrand (En Marche!) dément tout accord d’appareil avec le MoDem
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le