Dans le 20 heures de TF1 et France 2, Michel Barnier dont le gouvernement est en sursis, dans l’attente du vote d’une motion de censure demain à l’Assemblée nationale, en a appelé à la « responsabilité » des députés. Il a considéré que les élus RN devront « rendre des comptes » a leurs électeurs s’ils votaient une motion rédigée « par l’extrême gauche ».
Ferrand oppose la volonté de garder le cap aux critiques des oppositions
Par Public Sénat
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Richard Ferrand, patron des députés La République en Marche, a rejeté dimanche les critiques des oppositions de gauche et de droite, auxquelles il a opposé la volonté de l'exécutif et de la majorité de garder le cap des réformes.
Michel Sapin, "après les brillants résultats qu'il a obtenus, s'érige en donneur de leçons... il pourrait être modeste", a-t-il déclaré sur BFMTV en réponse à l'ancien ministre socialiste de l'économie pour qui la conjoncture sonne "la fin des illusions" autour de la politique d'Emmanuel Macron.
Quant à Laurent Wauquiez, "j'ai lu une page dans Le Figaro, une page parfois d'ailleurs d'injures, en tous cas d'attaques assez grossières, et coté propositions c'était une page blanche. Rien", a-t-il poursuivi. Il faisait allusion à un entretien publié vendredi soir, où le président des Républicains a affirmé que le chef de l'Etat "conduit la France dans le mur".
S'agissant de Jean-Luc Mélenchon, également très virulent contre Emmanuel Macron, "il ne se bat plus pour ses idées, il se bat contre le président de la République. Il ne porte pas une vision de la société", a estimé Richard Ferrand.
Selon les spécialistes, a-t-il souligné, la baisse du chef de l'Etat dans les récents sondages est due à l'"impatience" des Français sur les résultats de la politique conduite. "Par conséquence, nos oppositions se disent +voilà le bon créneau+ et elles essaient de tirer avantage de ce qu'eux n'ont pas fait et de ce que nous nous faisons pour dire +ça n'avance pas assez vite+", a-t-il poursuivi.
"Ce que nous voulons c'est avoir une trajectoire cohérente par rapport aux engagements que nous avons pris", a affirmé M. Ferrand, en défendant les choix annoncés par le Premier ministre Edouard Philippe. "Toutes les réformes que nous avons faites en une année ne peuvent pas porter leurs fruits tout de suite", a-t-il fait valoir.