Ferrand: « Pas question d’immunité » parlementaire si la justice « souhaite m’entendre »
Richard Ferrand, mis en cause dans une affaire immobilière et réélu dimanche député du Finistère, a assuré mardi sur RTL qu'il n...

Ferrand: « Pas question d’immunité » parlementaire si la justice « souhaite m’entendre »

Richard Ferrand, mis en cause dans une affaire immobilière et réélu dimanche député du Finistère, a assuré mardi sur RTL qu'il n...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Richard Ferrand, mis en cause dans une affaire immobilière et réélu dimanche député du Finistère, a assuré mardi sur RTL qu'il n'était "pas question d'immunité" parlementaire si la justice souhaite l'entendre dans le cadre de l'enquête préliminaire dont il fait l'objet.

"Il n'est pas question d'immunité, si le procureur souhaite m'entendre, il m'entendra, cela va de soi, évidemment, évidemment", a affirmé le ministre de la Cohésion des territoires à qui Emmanuel Macron a demandé de quitter le gouvernement pour "briguer la présidence du groupe" La République en marche à l'Assemblée nationale.

Richard Ferrand fait l'objet d'une enquête préliminaire, après la publication fin mai d'un article du Canard enchaîné révélant que les Mutuelles de Bretagne avaient décidé en 2011, lorsqu'il en était directeur général, de louer des locaux commerciaux appartenant à sa compagne.

"Il n'y a pas de procédure judiciaire, il y a eu un tintamarre médiatique qui a conduit un procureur à vérifier", a affirmé M. Ferrand sur RTL, appelant à "laisser la justice travailler".

"Emmanuel Macron surtout a marqué la confiance qui nous unit en me proposant d'être candidat pour présider le groupe de la majorité à l'Assemblée nationale", a-t-il déclaré. "C'est un poste stratégique, qui fait l'interface entre le chef du gouvernement et le chef de l'Etat".

"Nous avons un groupe de 308 membres, le groupe le plus important de la Ve République (l'UMP avait 365 députés en 2002, NDLR), qui comprend beaucoup de femmes et d'hommes, plus de 50%, qui n'ont eu aucun mandat, par conséquent il a été jugé qu'il était opportun qu'on puisse, car je le connais bien, je connais bien la procédure parlementaire, que je puisse me proposer à leur suffrage", a-t-il ajouté.

Pourquoi avoir été nommé ministre il y a un mois? "C'est (Emmanuel Macron) qui avait fait ce choix", a répondu M. Ferrand.

Interrogé sur le futur président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand a souhaité que ce soit "quelqu'un qui à la fois rassemble mais aussi quelqu'un qui porte le renouveau" d'En Marche.

"Laissez les députés désigner leur candidate et leur candidat", a-t-il dit, jugeant qu'"il ne serait quand même pas absurde que le groupe majoritaire présente une candidature à la présidence de l'Assemblée nationale".

Partager cet article

Dans la même thématique

Ferrand: « Pas question d’immunité » parlementaire si la justice « souhaite m’entendre »
2min

Politique

« On impose des rythmes de cadres à des enfants », constate Sylvain Chemin, membre de la Convention citoyenne sur les temps de l’enfant

Depuis septembre, près de 140 citoyens tirés au sort se réunissent plusieurs fois par mois au Conseil économique et social pour débattre des temps de l’enfant. Sylvain Chemin, responsable immobilier à Cherbourg-en-Cotentin et père d’une collégienne en classe de 6ème, a pris part aux travaux de cette nouvelle Convention. Son constat est clair et limpide, la réalité des collégiens et des lycéens est à rebours des mesures préconisées. Il témoigne au micro de Quentin Calmet dans l’émission Dialogue Citoyen.

Le

World News – October 14, 2025
10min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : vers « un vote contre » des députés Renaissance, mais un soutien des sénateurs macronistes

La suspension de la réforme des retraites divise au sein de Renaissance. « Il y a deux écoles », entre ceux, plutôt issus de l’aile gauche, prêts à soutenir « le deal » entre Sébastien Lecornu et le PS, et les autres, notamment de l’aile droite, qui ne veulent pas se « dédire » et pour qui cette « concession énorme » reste au travers de la gorge…

Le

« Gérard Larcher n’était pas content » : crispation au Sénat sur le calendrier budgétaire proposé par le gouvernement
5min

Politique

« Gérard Larcher n’était pas content » : crispation au Sénat sur le calendrier budgétaire proposé par le gouvernement

La définition des séances de travail sur le budget 2026 a froissé le président du Sénat, mardi, lors d’une réunion avec les présidents de commission et le gouvernement. Il estime que le Sénat ne peut pas prendre le relais des textes budgétaires dans de bonnes conditions. Une nouvelle conférence des présidents doit revenir sur la question la semaine prochaine.

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
5min

Politique

Lutte contre le communautarisme : la droite du Sénat propose encore une fois de réviser la Constitution

Lundi, le Sénat examinera une proposition de loi de la droite et du centre visant à inscrire dans la Constitution que « nul individu ou nul groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s’exonérer du respect des règles applicables ». Un principe que la majorité sénatoriale remet à l’ordre du jour régulièrement ces dernières années par le dépôt de différents textes. On retrouve aussi la même idée dans un texte de Marine Le Pen.

Le