Après un discours particulièrement scruté à la Sorbonne, Emmanuel Macron a répété sa volonté « d’ouvrir le débat » sur la mutualisation des armes nucléaires françaises avec les autres Etats de l’Union européenne. Si le président de la République est resté flou sur ses propositions, ces déclarations ont suscité un rejet quasi unanime au sein de la classe politique française.
Ferrand présent au dîner avec Macron à Vannes
Par Public Sénat
Publié le
Richard Ferrand, visé par des soupçons de favoritisme, sera bien présent au "dîner républicain" organisé par le président Macron à Vannes ce mercredi soir, a confirmé l'entourage du ministre.
"Il a bien évidemment accepté l'invitation", a indiqué à l'AFP l'entourage du ministre de la Cohésion des territoires.
Il n'est par ailleurs pas prévu que M. Ferrand, élu de Bretagne, accompagne le chef de l’État jeudi à Lorient (Morbihan), a indiqué l’Élysée de son côté.
Dans la tempête depuis des révélations du Canard enchaîné concernant une location immobilière des Mutuelles de Bretagne, dont il était alors le directeur, impliquant sa compagne, M. Ferrand, un des piliers de la campagne de M. Macron, a une nouvelle fois exclu mercredi de démissionner. Cet ex-socialiste candidat aux législatives sous l'étiquette de La République en marche! a martelé qu'il n'est "pas mis en cause par la justice".
Le chef de l’État a appelé mercredi le gouvernement à la "solidarité" et à la "responsabilité", estimant aussi en Conseil des ministres que la presse ne devait "pas devenir juge".
"La presse doit faire son travail de questionnement, de révélation de la vérité, ensuite il y a une justice indépendante en France, qui fait son travail, il ne faut confondre aucun de ces rôles", a affirmé le président de la République lors d'un déplacement aux chantiers navals de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Le Premier ministre Édouard Philippe, issu de LR, avait conforté mardi soir M. Ferrand à son poste, malgré "l'exaspération des Français".