Ferrand, proche de Macron: nous entendons « bien garder le cap »
Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement En Marche!, a jugé lundi que "tous les soutiens sont les bienvenus", mais a...

Ferrand, proche de Macron: nous entendons « bien garder le cap »

Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement En Marche!, a jugé lundi que "tous les soutiens sont les bienvenus", mais a...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement En Marche!, a jugé lundi que "tous les soutiens sont les bienvenus", mais a averti qu'Emmanuel Macron "entend bien garder (son) cap".

"Tous les soutiens sont bienvenus, simplement ce qu'il faut bien comprendre, c'est que nous, nous entendons bien garder notre cap", a déclaré M. Ferrand sur France Inter, alors que de nombreux militants vallsistes ont prévenu qu'ils étaient prêts à rejoindre Emmanuel Macron après la victoire de Benoît Hamon à la primaire organisée par le PS.

"Nous soutenir ne signifie pas venir infléchir ce que nous souhaitons faire", a souligné M. Ferrand. "Et pour les parlementaires, le fait de venir soutenir la candidature d'Emmanuel Macron n'est pas en soi un passeport pour l'investiture de la part d'En Marche!" aux législatives de juin, a-t-il prévenu. En marche! entend présenter 577 candidats à ces élections.

"Nous voulons rassembler (...) mais nous voulons le faire sur l'offre politique qui est la nôtre", a martelé Richard Ferrand.

Il a par ailleurs qualifié la gauche de Benoît Hamon de "soeur jumelle de celle de Jean-Luc Mélenchon". "On voit bien que cette gauche qui en réalité veut faire rentrer la réalité au chausse-pied dans leur conception du monde, cette gauche-là a deux visages et une concurrence en son sein".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: French Government Weekly Cabinet Meeting
9min

Politique

Suppression de postes de fonctionnaires : pas « arbitrée », l’idée fait pourtant son chemin au gouvernement

Les ministres de Bercy, Eric Lombard et Amélie de Montchalin, mettent sur la table leur volonté d’engager la « baisse du nombre de fonctionnaires ». « On ne confirme pas », tempère cependant l’entourage de Laurent Marcangeli, ministre de la Fonction publique. Au Sénat, le sujet fait débat. « C’est évident qu’il faut le faire », soutient le sénateur LR Claude Nougein, quand l’écologiste Thomas Dossus dénonce « la logique de l’austérité qui commence à s’installer ».

Le