Invités à débattre du budget 2025 sur Parlement hebdo, le rapporteur LR de la commission des finances du Sénat, Jean-François Husson, et le député PS Arthur Delaporte, s’opposent sur le sujet. « Il faudra bien faire des efforts », défend le sénateur LR, quand le socialiste dénonce « un effort incommensurable ».
Ferrand promet “une totale liberté de parole dans les débats” au groupe REM
Par Public Sénat
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Le patron des députés de la République en marche (REM) Richard Ferrand a promis lundi "une totale liberté de parole dans les débats" au sein du groupe tout en exigeant une "discipline collective" une fois les débats tranchés.
"Il y aura une totale liberté de parole dans les débats. Mais quand les débats seront tranchés il y aura une discipline collective", a déclaré le député du Finistère sur LCP.
M. Ferrand, éphémère ministre de la Cohésion des territoires, a été élu samedi président du groupe REM à une écrasante majorité (deux abstentions seulement), sans aucun adversaire au poste.
Se posant comme "un président rassembleur", il a affirmé que l'ensemble des députés REM étaient "unis dans la clarté sur un projet porté tous ensemble".
"L'enjeu n'est pas de nier ses convictions", a précisé M. Ferrand. "J'ai longtemps milité au Parti socialiste, j'ai gardé cette sensibilité, cet ancrage profond, d'autres viennent d'autres rives. Mais ce qui nous cimente, c'est l'idée qu'il faut cesser des guerres de tranchées qui nuisent au pays", a-t-il plaidé.
Après le séminaire des députés REM samedi et dimanche, M. Ferrand a appelé à poursuivre l'accompagnement des parlementaires, dont une immense partie inaugure son premier mandat. "Quand je suis arrivé il y a cinq ans, je ne connaissais pas du tout le fonctionnement de l'Assemblée", "je suis arrivé là sans prise en charge, sans personne qui vous aide à comprendre un certain nombre de processus", a-t-il souligné.
"Il faut qu'on soit très présent auprès des députés pour qu'ils apprennent plus vite", a-t-il exhorté.
M. Ferrand a par ailleurs réfuté toute "querelle de chefs avec Édouard Philippe".
"Édouard Philippe, c'est le chef du gouvernement, c'est extrêmement clair. Il tire sa légitimité de la nomination du Président de la République, et du vote de confiance de la majorité qui soutient son action. Pour ma part j'ai la responsabilité du travail de la majorité parlementaire", a-t-il simplement décrit.