Ferrand: Rachline (FN) dénonce un « deux poids deux mesures »
Le sénateur-maire FN de Fréjus David Rachline a dénoncé jeudi un "deux poids deux mesures" à propos de l'attitude de la justice...

Ferrand: Rachline (FN) dénonce un « deux poids deux mesures »

Le sénateur-maire FN de Fréjus David Rachline a dénoncé jeudi un "deux poids deux mesures" à propos de l'attitude de la justice...
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Le sénateur-maire FN de Fréjus David Rachline a dénoncé jeudi un "deux poids deux mesures" à propos de l'attitude de la justice après les révélations du Canard enchaîné sur le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand.

Selon M. Rachline, interrogé sur BFM-TV, Marine Le Pen, présidente du Front national et candidate aux législatives dans le Pas-de-Calais, "a eu raison" en demandant mercredi la démission du ministre.

Jugeant que "la justice ne semble pas se passionner pour ce sujet, tandis qu'elle était beaucoup plus dynamique dans le cas de plusieurs autres candidats ou personnalités il y a encore peu de temps", il a déclaré que "c'est un deux poids deux mesures assez étrange".

"Peut-être qu'il n'y a rien d'illégal, c'est à la justice de le dire", a ajouté l'élu du Var, reprochant tout de même à M. Ferrand de faire "comme ce qu'il dénonçait il y a encore quelques semaines".

Le parti Les Républicains a annoncé mercredi son intention de saisir le parquet national financier (PNF) pour qu'il ouvre une enquête.

Mais, selon une source proche du dossier, "les faits évoqués à ce stade n'entrent pas dans le champ de compétence du PNF".

Selon l'hebdomadaire satirique, les Mutuelles de Bretagne, dont M. Ferrand était à l'époque directeur général, ont choisi en 2011 de louer un local d'une société immobilière appartenant à sa compagne, parmi trois propositions. Le ministre a qualifié ces accusations de "dénonciations calomnieuses" assurant que le local retenu avait été choisi car il était "le mieux placé et le moins cher".

Sur un autre volet dévoilé par Le Canard, l'embauche de son fils quelques mois comme collaborateur parlementaire, le ministre de la Cohésion des territoires a toutefois évoqué des regrets en déclarant : "Si c'était à refaire, je ne le referais pas".

Dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national, M. Rachline a rappelé la promesse de la présidente du FN de répondre aux convocations de la justice seulement après les élections.

"Ce qui est toujours étonnant dans ce genre d'affaire, c'est que plusieurs de nos députés ont signalé à la justice une vingtaine de cas à peu près similaires à ce que l'on nous reproche, des parlementaires, des députés européens qui sont dans la même situation, qui ont des assistants qui ont eux aussi des responsabilités ici ou là dans leur mouvement politique, et ça n'intéresse pas la justice", a affirmé le sénateur-maire de Fréjus.

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