Sébastien Lecornu, secrétaire d‘État auprès du ministre de la Transition écologique, dresse le bilan de la première année de Nicolas Hulot au gouvernement, et s’attarde sur le dossier de la centrale de Fessenheim. « Je me suis rendu par deux fois, la troisième fois au mois de septembre à Fessenheim » indique-t-il avant de déclarer : « L’irréversibilité de la fermeture de cette centrale, c’était un commentaire politique sous le quinquennat précédent, aujourd’hui il y a un process qui est irréversible ».
EDF annonçait un retard de la mise en service de l’EPR de Flamanville. « Fessenheim fermera au moment où l’EPR de Flamanville sera mis en fonction. Aujourd’hui, si on en croit le calendrier par EDF qui est l’exploitant de Flamanville, en lien avec ce que l’autorité de sécurité nucléaire nous donne comme informations, on serait sur un calendrier qui serait aux alentours de la moitié de l’année prochaine, c'est-à-dire à l’été de l’année 2019 » annonce Sébastien Lecornu qui reconnaît néanmoins que « c’est un dossier qui accuse beaucoup de retard, on le sait tous, sur lequel il faudra être prudent ».
« Quoiqu’il arrive, la fermeture de Fessenheim est désormais actée et elle est irréversible » insiste-t-il.