"Un dispositif conséquent et puissant" composé de 2.000 membres des forces de l'ordre sera déployé samedi, dans le cadre de la manifestation prévue pour "faire la fête à Macron" organisée à Paris, a annoncé le préfet de police vendredi.
"Environ 2.000 policiers et gendarmes seront mobilisés sur le dispositif pris dans son ensemble. C'est un dispositif conséquent et puissant", a affirmé Michel Delpuech, préfet de police de Paris, lors d'un point presse.
"Vous avez là la traduction de l'effort supplémentaire voulu par le gouvernement", a-t-il ajouté.
Au lendemain des débordements spectaculaires causés par quelque 1.200 "black blocs" lors du défilé du 1er mai, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, sous le feu des critiques de l'opposition pour la gestion du maintien de l'ordre, avait promis "encore plus de forces de l'ordre lors des prochaines manifestations".
Près de 1.500 policiers et gendarmes avaient été mobilisés lors de la manifestation parisienne du 1er mai.
A l'initiative du député insoumis François Ruffin, la manifestation de samedi destinée à "faire la fête à Macron" se déroulera "dans un contexte particulier consécutif aux violences et aux exactions commises pendant la manifestation du 1er mai par un black bloc de 1.200 personnes", a rappelé le préfet.
S'il a affirmé que les services de police n'observaient pas d'appels similaires à ceux lancés, notamment sur les réseaux sociaux, avant la manifestation du 1er mai, "il y a tout lieu de penser que des individus animés par le seul désir de commettre des violences et de s'en prendre aux forces de l'ordre, tenteront de nouveau de s'intégrer dans la manifestation afin de constituer un black bloc", a déclaré le préfet.
Sur réquisitions du procureur de la République, des contrôles pourront être menés "en amont" de la manifestation avec l'objectif d'interpeller "toutes les personnes" porteuses d'objets pouvant constituer des armes par destination et souhaitant prendre part au cortège, a-t-il détaillé.
"Les forces de l'ordre sans être au contact direct avec les manifestants, se déploieront tout au long de l’itinéraire afin d'être en capacité d'intervenir dans les délais les plus brefs pour prévenir d'éventuelles exactions et y mettre fin", a-t-il complété.
Carte du parcours de la Manifestation pour "faire la fête à Macron" du 5 mai à Paris
AFP
M. Delpuech a soutenu "qu'il n'était pas question de déployer systématiquement" des forces de l'ordre devant certains lieux ou devantures, au risque, "en cas de violences", de la "double peine", avec des blessés de "part et d'autre".
Le cortège partira de la place de l'Opéra pour rejoindre la place de la Bastille. Le service d'ordre des organisateurs sera composé de 150 personnes, a précisé M. Delpuech citant des chiffres avancés par M. Ruffin.
"L'organisateur a tenu à me confirmer que son objectif était que cette manifestation se déroule sans violence et dans les meilleures conditions de sécurité", a souligné M. Delpuech.
Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.
Invité sur Public Sénat pour réagir aux propos de Bruno Retailleau, qui estime que le ministre Sébastien Lecornu doit assumer l’usage du 49.3 pour débloquer le budget, Hervé Marseille, président du groupe Union centriste au Sénat, a tenu un discours sans ambiguïté, il ne voit aucun problème à recourir à cet outil constitutionnel.
Une étude réalisée par le Cevipof et l’ObSoCo (Observatoire Société et Consommation) établit un classement des préoccupations des Français. Pour ce premier baromètre trimestriel public conçu pour mesurer la hiérarchie des priorités des Français, l’instabilité politique actuelle arrive largement en tête des préoccupations.
À quatre mois des municipales, socialistes et écologistes s’enlisent dans des négociations aussi intenses que fragiles. Alors que Rachida Dati domine les sondages et impose un sentiment d’urgence, PS, PCF et EELV tentent d’arracher un accord de premier tour sans perdre la face. La gauche parisienne avance à pas comptés vers une union qui semble à la fois indispensable et désormais à portée de main.