Feux de forêt : « C’est un risque au quotidien qu’encourent les sapeurs-pompiers »

Feux de forêt : « C’est un risque au quotidien qu’encourent les sapeurs-pompiers »

Après la mort d’un pompier volontaire causée par une opération contre un feu de forêt à Tarascon, Pascal Martin, rapporteur d’une mission au Sénat sur la lutte et la prévention des incendies de forêt, rappelle que chaque année « près de 10 sapeurs-pompiers meurent en service commandé chaque année ».
Simon Barbarit

Par Public Sénat

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Colonel de sapeur-pompier de formation, le rapporteur (centriste) de la mission du Sénat sur la lutte et la prévention des feux de forêts, Pascal Martin sait de quoi il parle. « Quel que soit le statut, cette corporation est un métier à haut risque. Chaque année, près de 10 sapeurs-pompiers meurent en service commandé », a-t-il rappelé alors qu’un pompier volontaire de 54 ans est décédé, ce mercredi, des suites d’un malaise survenu le 15 juillet dernier, lors d’une opération de lutte contre un feu de forêt à Tarascon.

« L’œuvre des pupilles des sapeurs-pompiers soutient chaque année près de 1 500 enfants »

« C’est un drame pour cette famille d’un sapeur-pompier volontaire engagé depuis 24 ans », a commenté à Pascal Martin.

En ce qui concerne la question de la sécurité des sapeurs-pompiers dans la lutte contre ces feux extrêmes qui se multiplient du fait du réchauffement climatique, le sénateur souligne « les efforts faits dans les méthodes d’engagement et dans les équipements individuels de protection ». « Mais c’est un risque au quotidien qu’encourent les sapeurs-pompiers, qu’ils soient volontaires, professionnels ou militaires […] L’œuvre des pupilles des sapeurs-pompiers soutient chaque année près de 1 500 enfants pour les aider à se relever de ses drames de la perte d’un parent », a-t-il ajouté.

Pompiers volontaires : « Il en faudrait 50 000 de plus »

A une semaine de la remise des conclusions de la mission d’information du Sénat, le mercredi 3 août, son rapporteur, indique qu’elles comporteront « une préoccupation quant au nombre de sapeurs-pompiers volontaires. « Aujourd’hui, ils sont moins de 200 000, il en faudrait 50 000 de plus. C’est un objectif que nous nous fixons à 5 ans. Nous aurons l’occasion de rappeler avec force combien le statut de pompier volontaire et professionnel est important », avance-t-il.

 

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