Fichés S : Jean-Pierre Raffarin appelle Laurent Wauquiez à ne pas faire de politique partisane

Fichés S : Jean-Pierre Raffarin appelle Laurent Wauquiez à ne pas faire de politique partisane

L’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, revient sur l’attentat au couteau de samedi soir dernier, et sur les propositions de Laurent Wauquiez pour lutter contre le terrorisme. Des propositions qu’il ne partage pas.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Une attaque au couteau a fait un mort, à Paris, samedi soir, lors d’un attentat revendiqué par l’Etat islamique. Laurent Wauquiez, président des Républicains, a publié un communiqué de presse où il liste ses mesures pour tenter d’endiguer le terrorisme en France.  Interner de manière préventive les individus fichés les plus dangereux, expulser systématiquement les individus fichés S étrangers, font partie de ses propositions.

« Qu’est ce que ça veut dire fiché S dangereux ? » interpelle l’ancien Premier ministre. « Tout le problème, c’est comment on définit les mots ». « Il faut quand même un Etat de droit, on ne peut pas mettre en prison quelqu’un parce qu’il est dénoncé par son voisin » rappelle-t-il, avant de mettre en garde : « Je pense qu’il faut être sérieux sur ces sujets, (…) et ne pas faire de la politique partisane sur des drames nationaux ».

Jean-Pierre Raffarin, considère que les services de renseignements sont « de grande qualité », et que la France a fait des progrès « considérables » dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. « N’ayons pas peur sur ses sujets, nous sommes dans la bonne direction » déclare-t-il.

Selon l’ancien sénateur, « on n’arrive pas à bien identifier ceux qui sont capables de passer à l’acte. (…) Il nous faut sans doute un suivi plus près, parce qu’ils arrivent à maquiller leur dessein. Il faut le faire progresser par une amélioration de nos textes, par le renseignement » préconise-t-il. « Il faut un maillage plus fin pour identifier, avec plus de précisions, des gens qui sont capables de cacher leurs intentions ».

Dans la même thématique

Ticket-restaurant
8min

Politique

Budget : ces mesures d’aides qui passent à la trappe avec le vote de la censure

Le vote de la motion de censure n’a pas seulement fait tomber le gouvernement Barnier. Il empêche l’adoption de nombreux dispositifs, notamment toutes les mesures d’aides. Les agriculteurs et la Nouvelle Calédonie en font les frais, comme l’indexation de l’impôt sur le revenu. Il faudra attendre un nouveau budget, en début d’année, pour y remédier.

Le

Beaucaire: Jordan Bardella inaugurates Julien Sanchez s office
6min

Politique

« Il resserre les boulons » : le Parlement européen refuse de payer comme assistant parlementaire le directeur de cabinet de Jordan Bardella

Dans le contexte du procès des assistants parlementaires du FN, Jordan Bardella se voit refuser la reconduction de François Paradol, son directeur de cabinet, comme assistant parlementaire local. « Le Parlement européen est devenu plus regardant sur les activités du RN », indique Olivier Costa, spécialiste de l’Union européenne.

Le

Fichés S : Jean-Pierre Raffarin appelle Laurent Wauquiez à ne pas faire de politique partisane
3min

Politique

« Nous n’aspirons pas à figurer dans un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche », assure Mathieu Darnaud

Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.

Le

Fichés S : Jean-Pierre Raffarin appelle Laurent Wauquiez à ne pas faire de politique partisane
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le