Le groupe chimique allemand Bayer, propriétaire depuis 2018 de Monsanto, a indiqué vendredi à l'AFP qu'il n'avait "pas connaissance" de fichiers de personnalités commandés par sa filiale et répertoriant leur position sur les pesticides.
France 2 a révélé jeudi soir dans une enquête que le groupe américain Monsanto aurait secrètement fiché "des centaines de personnalités" en France, journalistes, politiques et scientifiques, en fonction de leur position sur les pesticides, notamment le glyphosate, utilisant parfois des informations privées.
"Concernant les fichiers évoqués dans les médias hier soir et ce matin, nous n'en avions pas connaissance", a déclaré la direction de Bayer à l'AFP.
Elle souligne que les fichiers incriminés dateraient de 2016 "date à laquelle Bayer et Monsanto étaient deux groupes indépendants l'un de l'autre".
Le logo de Bayer, le 23 avril 2019 à Wuppertal, en Allemagne
AFP/Archives
"Comme nous n'en avions pas connaissance, il ne nous est pas possible d'y apporter des commentaires", ajoute la direction du groupe allemand, qui assure accorder "une importance capitale" au respect des lois et règlementations, notamment en matière de confidentialité des données.
Selon France 2, les documents dont il est question datent de 2016.
C'est durant cette année-là que la Commission européenne devait voter pour ou contre la prolongation de l'autorisation dans l'UE des herbicides à base de glyphosate.
Lors d'une assemblée générale, fin avril, les actionnaires de Bayer ont voté contre la direction du groupe, un désavoeu, après le coûteux rachat en juin 2018 de Monsanto.
Les investisseurs se sont notamment alarmés de la chute de près de 40% du cours de Bourse de Bayer depuis cette opération, à mesure que s'accumulaient les ennuis judiciaires pour la nouvelle entité.
Les militants du parti Les Ecologistes élisent leur secrétaire national. Bien que critiquée, la sortante Marine Tondelier fait figure de favorite dans ce scrutin où les règles ont été changées. La direction s’est vue accusée par certains de vouloir verrouiller le congrès. Si les écolos ne veulent pas couper avec LFI, le sujet fait débat en vue de la présidentielle.
Après la série d’attaques visant plusieurs établissements pénitentiaires, coordonnées au sein un groupe de discussion sur Telegram, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez regrette que la disposition de la loi sur le narcotrafic, permettant aux services de renseignement d’avoir accès aux messageries cryptées, ait été rejetée les députés. La mesure pourrait réapparaître dans une nouvelle proposition de loi du Sénat.
La question d’un report des élections municipales de 2032 est à l’étude au ministère de l’Intérieur, en raison de la proximité d’un trop grand nombre de scrutins, notamment la présidentielle. Si le calendrier devait être révisé, et avec lui la durée du mandat des maires élus l’an prochain, cela nécessiterait une loi. Ce serait loin d’être une première sous la Ve République.
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