Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
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Par Public Sénat
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Le premier vice-président de la région Hauts-de-France Gérald Darmanin a annoncé dimanche soir quitter son poste de secrétaire général adjoint du parti LR, pour marquer son désaccord avec la volonté de François Fillon de rester candidat à la présidentielle.
"Ce n'est pas comme cela que j'imagine l'engagement politique national. Je quitte mon poste de Secrétaire gal adjoint de les Républicains", a tweeté le maire de Tourcoing après l'intervention de François Fillon au JT de France 2 consécutive au rassemblement du Trocadéro, à Paris.
Et M. Darmanin de lancer, dans un second tweet, que "le respect de la parole donnée est la seule façon de lutter contre le FN. La trahir, c'est creuser le fossé avec le peuple".
Jeudi, au lendemain de l'annonce par François Fillon de sa convocation chez les juges le 15 mars en vue d'une mise en examen dans l'affaire des emplois fictifs et de sa volonté d'aller jusqu'au bout, M. Darmanin avait tweeté: "Jusqu'à présent, ce sont les socialistes qui faisaient monter le Front national, maintenant c'est nous. J'ai honte de ma droite."
François Fillon, qui avait d'abord promis de se rétracter en cas de mise en examen, avait ensuite changé de position pour s'en remettre "au seul suffrage universel".
Pendant la campagne de la primaire de la droite, l'ancien Premier ministre avait attaqué Nicolas Sarkozy sur ses déboires judiciaires en lâchant notamment: "Imagine-t-on le général De Gaulle mis en examen ?"
De son côté, un autre vice-président LR de la région des Hauts-de-France, le sarkozyste Sébastien Huyghe, a demandé ànouveau une réunion du bureau politique, "seule instance officielle pouvant prendre les décisions qui s'imposent", autrement dit le retrait de François Fillon "pour donner une chance à nos idées de pouvoir l'emporter" à la présidentielle.
Dans un message sur Facebook intitulé "Pour la France", ce député du Nord juge que le candidat sorti de la primaire de la droite n'est plus en mesure de gagner en mai "ni même d'être entendu par les Français".
"Comment les Français pourraient-ils croire à la promesse d'augmenter les petites retraites, de diminuer le nombre de fonctionnaires et de réduire les déficits publics si, dans cette campagne, notre candidat ne respecte pas ses engagements" de retrait en cas de mise en examen, a-t-il demandé.
François Fillon a déclaré dimanche soir sur France 2: "Si j'avais été mis en examen il y a deux mois, je n'aurais pas été candidat à l'élection présidentielle", dénonçant le calendrier judiciaire comme une forme de "hold up démocratique".
L'intégrale du 25 mars 2025