A un peu plus de trois semaines du premier tour, François Fillon, candidat de la droite, a lancé un tonitruant "encore vingt jours pour casser la baraque et stupéfier le système", vendredi lors d'un meeting à Toulon (Var).
"Maintenant, c’est à vous de jouer!", s'est exclamé l'ex-Premier ministre, devant un zénith comble et de nombreux élus, dont le sénateur-maire de Toulon Hubert Falco, celui de Marseille Jean-Claude Gaudin ou les députés Julien Aubert (Vaucluse), Eric Ciotti, Jean Léonetti et Georges Ginesta (Paca) ou Valérie Boyer (Bouches-du-Rhône).
Egalement présent et invité à s'exprimer avant le candidat, le président de la région Provence-Alpe-Côte d'Azur Christian Estrosi, qui avait demandé à M. Fillon, empêtré dans ses ennuis judiciaires, de renoncer à la candidature, s'est fait siffler, le public scandant "Fillon Fillon" pendant qu'il parlait.
François Fillon (c) lors d'un meeting à Toulon, le 31 mars 2017
AFP
"Si vous partagez cette espérance d’une France conquérante, alors engagez-vous, mobilisez-vous, foncez sans complexe ; il nous reste 20 jours pour casser la baraque, 20 jours pour stupéfier le système qui se croit installé dans son décor", a lancé M. Fillon.
Les sondages le donnent toujours nettement distancé au soir du premier tour par Marine Le Pen et Emmanuel Macron.
Mais ses flèches, l'ancien chef de gouvernement les a décochées contre l'ex-ministre, choisissant d'ignorer la présidente du Front national.
"Désormais, c’est officiel : le Parti socialiste a un nouveau candidat qui a l’appui d’un ex-Premier ministre. Surprise, ce n’est pas celui de la primaire, mais des tractations du printemps. C'est Emmanuel Macron, le protégé de François Hollande", a raillé le candidat de la droite, à propos du ralliement de Manuel Valls à son ancien ministre de l'Economie et non au gagnant de la primaire du PS Benoît Hamon.
M. Macron, "c'est celui qui a pensé et défini" le programme de Hollande, "qui l’a ensuite appliqué et qui veut le poursuivre avec l’aide de ses anciens collègues", a-t-il insisté. "+Emmanuel Hollande+, c'est le prince de l'ambiguité, c'est le même flou artistique", a ajouté le député de Paris.
"Le choix est entre le déclin et le sursaut, moi je propose le sursaut" et "je suis le seul à dire les problèmes et à formuler des solutions à la hauteur", a-t-il assuré.
Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.
A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.
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Les vidéos issues des caméras-piétons des gendarmes lors de la manifestation de Sainte Soline, diffusées mercredi par Médiapart et Libération relancent le débat sur les violences policières. Une enquête administrative a été ouverte.