François Fillon et Emmanuel Macron seraient au coude à coude au 1er tour de l'élection présidentielle, derrière Marine Le Pen, selon un sondage Ifop-Fiducial diffusé mercredi.
Avec 24% d'intentions de vote, la présidente du Front national devancerait le vainqueur de la primaire de la droite (21%), ébranlé par les soupçons d'emplois fictifs visant son épouse, et Emmanuel Macron, à 20%.
Emmanuel Macron, le 1er février 2017 à Paris
AFP
Benoît Hamon est crédité de 18% d'intentions de vote, soit le double de Jean-Luc Mélenchon, à 9%, selon cette enquête pour Paris Match, iTélé et Sud radio. François Bayrou obtiendrait 4,5% des voix, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan 2% et l'écologiste Yannick Jadot 1%.
Près de huit électeurs de Marine Le Pen sur dix (79%) se disent sûrs de leur choix de 1er tour, comme 62% de ceux de François Fillon, 42% de ceux d'Emmanuel Macron et 44% de ceux de Benoît Hamon.
Au second tour, François Fillon l'emporterait face à la candidate du FN, avec 60% des voix, contre 40%.
Un électeur d'Emmanuel Macron sur deux au 1er tour (50%) se reporterait, selon l'Ifop, sur François Fillon au second, et 14% sur Marine Le Pen. Un tiers seulement de ceux de Benoît Hamon (34%) et 25% de ceux de Jean-Luc Mélenchon opteraient pour le candidat de la droite, contre respectivement 8% et 13% en faveur de la candidate du FN.
Enquête réalisée en ligne du 29 janvier au 1er février auprès de 1.409 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,1 à 2,6 points.
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication de l'état des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
L’ancien chargé de mission de l’Élysée est rejugé à partir du 9 juin pour les violences du 1er mai 2018, qui lui ont valu un an de prison de prison ferme en première instance.
Invité de la matinale de Public Sénat ce vendredi 9 juin, le député LFI Alexis Corbières a raillé les réactions précipitées à l’attaque d’Annecy par certains responsables politiques de droite. LR notamment, qui est en pleine offensive contre la politique migratoire du gouvernement depuis plusieurs semaines.
Alors que La France Insoumise propose de faire des listes Nupes aux sénatoriales, les discussions sont proches d’un échec avec les partenaires PS, EELV et PCF. Sans sénateur sortant et une très faible implantation locale, LFI part de loin. Mais le parti prévient : en l’absence d’accord a minima, il présentera des candidats dans tous les départements. Ce qui pourrait faire perdre quelques sièges à la gauche.
L’heure est à l’émotion au sein de la classe politique après l’attaque à l’arme blanche à Annecy qui a fait six blessés dont plusieurs enfants jeudi 8 juin. Sur les réseaux sociaux, certains responsables politiques à droite ont néanmoins utilisé le profil du suspect pour dénoncer la politique migratoire du gouvernement. Interrogés par Public Sénat, deux sénateurs de Haute-Savoie appellent à la retenue et condamnent les tentatives d’instrumentalisation.