Des parlementaires LR, réunis lundi soir pour évoquer les suites de l'affaire Fillon, ont fait le constat de "l'impossibilité de faire campagne" et entendent le faire savoir au candidat qui vient à leur rencontre dans la matinée, a affirmé mardi le sarkozyste Georges Fenech.
"Nous avons échangé et nous avons fait le constat de dégâts sur le terrain de toutes ces affaires, l'impossibilité de faire campagne, de mobiliser nos militants", a déclaré M. Fenech à l'AFP, au lendemain d'un dîner qu'il a contribué à organiser. Celui-ci a réuni "une petite vingtaine" d'élus "en contact avec autant de collègues" n'ayant pu venir "mais pleinement associés à notre démarche", a-t-il indiqué.
Les participants entendent tirer "la sonnette très fort" et ont décidé de prendre la parole face au candidat de la droite qui viendra voir les députés LR lors de leur réunion de groupe hebdomadaire dans la matinée, a précisé le député du Rhône.
François Fillon en visite à Etang Sale le 11 février 2017 à La Réunion
AFP/Archives
"Nous souhaitons briser cette chape de plomb dans laquelle François Fillon s'est enfermé", a poursuivi M. Fenech, pour qui le candidat est "dans une forme de déni de réalité". Il assure qu'il n'y avait "pas d'esprit de revanche" chez les élus présents au dîner, qui n'étaient "téléguidés par personne" et n'avaient "pas de solution alternative" à proposer.
Mais il estime que "la solution passe par un bureau politique" LR, qui ne s'est pas réuni depuis le mois de novembre car "nous sentons bien que nous courrons vers un désastre annoncé", que "le navire tangue et menace de couler", a ajouté le député, qui avait déjà jugé "caduque" le résultat de la primaire.
Une idée qui n'est pas partagée par le président LR du conseil départemental des Alpes-Maritimes Éric Ciotti, interrogé sur LCP : "Cette épreuve nous la surmonterons dans le rassemblement et l'unité autour de notre candidat qui est François Fillon", a-t-il assuré.
Eric Ciotti lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale le 1er février 2017 à Paris
AFP/Archives
"Toutes ces voix qui donnent l'impression d'une forme de dispersion (...) sont très peu nombreuses", a jugé M. Ciotti, soutien de Nicolas Sarkozy pendant la primaire de la droite. Disant comprendre "qu'il y ait de l'inquiétude", le député a cependant critiqué des "initiatives (...) inopportunes".
"Aujourd'hui le temps est à la campagne", a-t-il lancé.
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