Nouvelle folle journée en vue lundi pour la droite autour de la candidature à la présidentielle à laquelle s'accroche François Fillon: alors qu...
Fillon: Juppé sort de son silence, Sarkozy entre dans la partie
Nouvelle folle journée en vue lundi pour la droite autour de la candidature à la présidentielle à laquelle s'accroche François Fillon: alors qu...
Par Déborah CLAUDE et Nadège PULJAK
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Nouvelle folle journée en vue lundi pour la droite autour de la candidature à la présidentielle à laquelle s'accroche François Fillon: alors qu'Alain Juppé doit prendre la parole et qu'un comité politique de LR est convoqué, Nicolas Sarkozy a proposé une réunion tripartite pour sortir de la crise.
"Face à la gravité de la situation (...) chacun a le devoir de tout faire pour préserver l’unité", écrit l'ancien président de la République dans un communiqué. "C’est dans cet esprit que je propose à François Fillon et à Alain Juppé de nous réunir pour trouver une voie de sortie digne et crédible à une situation qui ne peut plus durer et qui crée un trouble profond chez les Français", ajoute l'ancien président de LR.
Nicolas Sarkozy lors du second débat de la primaire de la droite et du centre le 4 novembre 2016 salle Wagram à Paris
POOL/AFP
"C'est mort pour Fillon", aurait-il confié à des pontes LR dimanche.
Quelques heures après avoir réuni des dizaines de milliers de personnes place du Trocadéro, François Fillon s'est voulu très clair dimanche soir sur France 2: "non", il ne retira pas sa candidature et il est le "seul à pouvoir décider" d'un quelconque retrait.
Accusé d'être bunkerisé et de ne plus écouter personne, il a répété à plusieurs reprises qu'il n'était "pas autiste".
François Fillon avant sa prise de parole au journal de 20H de France 2, le 5 mars 2017 à Paris
AFP
A peine le JT terminé, Alain Juppé, qu'une partie de la droite presse de prendre la place de M. Fillon, a réagi sur Twitter en annonçant une déclaration à la presse pour lundi 10H30 depuis sa mairie de Bordeaux. Que va-t-il faire ? Tout laisser tomber ou finalement se lancer malgré le maintien du vainqueur de la primaire ? L'initiative de Nicolas Sarkozy va-t-elle peser dans la balance ?
"Il faut que Juppé calme ses troupes", a plaidé la filloniste Annie Genevard. "Juppé va dire que les conditions ne sont pas réunies et c'en sera fini du plan B", se désole un élu LR. "Juppé va renoncer", prédit lui aussi un ex-ministre.
Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a souhaité lundi que le maire de Bordeaux "relève le gant", faute de quoi il s'est dit prêt à solliciter, "à titre personnel", Jean-Louis Borloo.
François Fillon entre sa fille Marie et sa femme Penelope Fillon lors du rassemblement au Trocadéro le 5 mars 2017 à Paris
AFP
Lui-même interrogé sur une candidature alternative de M. Juppé, qu'il a sèchement battu à la primaire, François Fillon a lâché : "Si les électeurs de la droite et du centre avaient voulu Alain Juppé, ils auraient voté pour Alain Juppé".
"Le plan B, qui c'est ? Juppé ? Il génère beaucoup d'anticorps à droite. Il y a des pressions également de la part de Juppé. Il menace de claquer la porte si ça ne bouge pas d'ici mardi", glissait dimanche après-midi un ex-ministre LR à l'AFP.
- "Convergence de pressions" -
Samedi soir, Alain Juppé et l'ex-chef de l'Etat Nicolas Sarkozy se sont entretenus au téléphone pour essayer d'avancer dans une crise qui ébranle la droite.
François Fillon lors du rassemblement au Trocadéro le 5 mars 2017 à Paris
AFP
Un comité politique de LR -avec M. Fillon mais peut-être sans M. Juppé s'il reste à Bordeaux- est également prévu à Paris lundi en fin d'après-midi.
Dans la journée, Christian Estrosi, président LR de la région Paca, doit rencontrer M. Fillon, au côté d'autres présidents de région LR dont Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, pour le convaincre d'une "sortie respectueuse". "François Fillon ne peut pas gagner", a-t-il déploré lundi matin.
Lâché par plus de 300 élus LR et son directeur de cabinet, Patrick Stefanini, pourtant homme des missions difficiles, le candidat de la droite tient tête. Reconnaissant sa "part de responsabilité" dans l'"épreuve", il proposera "dans les prochains jours" une équipe qui, promet-il, montrera qu'il est "capable de rassembler".
"Avec Fillon, la droite explose, les gens vont chez Macron ou chez Marine Le Pen", se désespérait un député partisan d'un retour de Juppé en fin de semaine, ajoutant: "La moins mauvaise solution, c'est le recours Juppé".
"Légalement, personne ne peut l'arrêter mais il peut y avoir une convergence de pressions pour le débrancher", notait Jean-François Lamour, ancien ministre pro-Fillon auprès de l'AFP.
Les sondages pourraient peser: un sondage Sofres publié dimanche soir donnait Alain Juppé, avec 24,5% des voix, qualifié au second tour en cas de candidature. M. Fillon, en chute libre à 17%, serait largement distancé par Emmanuel Macron.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.