La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
Fillon: l’homme est “en partie responsable” du réchauffement climatique
Par Public Sénat
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François Fillon a estimé lundi que l'homme était "en partie responsable" du réchauffement climatique et opposé "une forme de croyance" à la "recherche scientifique" sur la question des pesticides et herbicides.
"Est-ce que l'homme est responsable du réchauffement climatique ?", a interrogé le journaliste. "Il est en partie responsable du réchauffement climatique", a répondu le candidat de la droite sur le plateau de BFMTV.
Il a rappelé que son projet présentait "des mesures très ambitieuses pour que la France soit un pays exemplaire en matière de rejet de gaz à effet de serre", citant l'arrêt de "toute forme de production d'électricité à partir d'énergies fossiles".
Sur sa proposition de supprimer par ordonnance toutes les normes françaises allant plus loin que les directives européennes en matière agricole, il a souhaité qu'"on introduise dans la loi française un dispositif (par lequel) on s'interdise de sur-transposer les lois européennes".
"Il y a un marché agricole européen, il y a des normes européennes, pourquoi est-ce que nous, on ajouterait des normes supplémentaires aux normes européennes? Ou alors il faut sortir du marché européen", a-t-il argumenté.
Mais ce principe conduira-t-il à supprimer les restrictions sur les insecticides tueurs d'abeilles ? "Est-ce que cette loi correspond à une directive européenne? Je n'en sais rien, on verra". Les lois imposant 50% de pesticides en moins en 2025?, "J'abrogerai toutes les sur-transpositions des normes européennes", a insisté M. Fillon.
Et l'herbicide glyphosate ? "Ou bien on interdit la vente de ce désherbant, ce qui est un vrai sujet. Si c'est dangereux, on peut l'interdire bien sûr", a commencé M. Fillon, interrompu par le journaliste: "mais c'est dangereux !". "Oui, enfin, vous êtes un scientifique, un chercheur ?", a rétorqué le candidat.
"Je ferai confiance aux chercheurs, à la science, aux gens qui savent, qui proposeront des décisions", a-t-il développé, ajoutant "détester les gens qui ont des avis tout faits sur ces questions, qui viennent d'une forme de croyance plus que de recherche scientifique".