Fillon: le député LR Fenech dénonce un « bal des hypocrites »
Le député LR George Fenech a déploré mercredi un "bal des hypocrites" d'une majorité de parlementaires de droite, qui n'osent pas...

Fillon: le député LR Fenech dénonce un « bal des hypocrites »

Le député LR George Fenech a déploré mercredi un "bal des hypocrites" d'une majorité de parlementaires de droite, qui n'osent pas...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le député LR George Fenech a déploré mercredi un "bal des hypocrites" d'une majorité de parlementaires de droite, qui n'osent pas selon lui "dire la vérité" au candidat Fillon, confronté à l'affaire des emplois présumés fictifs de son épouse.

"On va tout droit dans le mur", s'est inquiété l'élu du Rhône, soutien de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite, à l'antenne de Radio classique.

"C'est impossible pour moi. Ce n'est pas contre François Fillon. Nous avons aujourd'hui notre candidat qui doit à la fois assurer sa défense et à la fois mener un projet présidentiel. Ce télescopage (...) nous rend totalement inaudibles sur le terrain", a jugé M. Fenech.

Le député fait partie d'un groupe d'une vingtaine de parlementaires ayant réclamé la tenue d'un bureau politique pour débattre d'un plan B, avant de retirer sa demande mardi après la réunion.

François Fillon est venu mardi à l'Assemblée tenter d'éteindre une nouvelle fronde à droite, excluant son retrait de la présidentielle.

"J'ai assisté hier à nouveau à une séance de câlinothérapie autour de François Fillon où personne ne veut lui dire la vérité ou très peu de monde", a dénoncé M. Fenech. "On est dans (...) le bal des hypocrites, ou le bal des faux-culs", a-t-il ajouté.

"Il nous dit il n'y a pas de plan B mais c'est lui qui nous le dit. On n'aurait pas pu imaginer (...) peut-être aussi ce qu'on appelle un saut générationnel?", a lancé le député, citant en exemple "François Baroin, Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez (et) Valérie Pécresse".

"Ce n’est pas je ne sais quelle instance du parti qui va décider du candidat à l’élection présidentielle. Il y a eu une primaire", a martelé mardi M. Fillon devant les parlementaires.

"Croyez-vous une seconde que si ces faits avaient été portés à la connaissance de ses électeurs le résultat de la primaire aurait été le même?", a jugé de son côté M. Fenech. "Est-ce qu'il n'y a pas eu un vote vicié quelque part? Sur la rigueur, la morale qui était portée en étendard par François Fillon (...) et qui aujourd'hui s'écroule complètement", s'est-il demandé.

"On est en train de faire le lit et d'ouvrir la porte de l'Elysée à Marine Le Pen", a-t-il mis en garde.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: sFin rencontre Olivier Faure du PS et Sebastien Lecornu Premier ministre demissionnaire
8min

Politique

Budget : après une rencontre avec Sébastien Lecornu, l’optimisme modéré des socialistes, sur fond de débat autour du 49.3

« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.

Le

Fillon: le député LR Fenech dénonce un « bal des hypocrites »
4min

Politique

Budget de la défense : Sébastien Lecornu s’explique sur les débats 50-1 au Parlement

Le Premier ministre et la ministre des Armées ont rassemblé cet après-midi les parlementaires des commissions chargées des sujets de défense, dans une réunion à huis clos. Au menu des discussions : la hausse des crédits budgétaires militaires et l’organisation d’un débat sur ce thème à l’Assemblée nationale, et au Sénat.

Le

Rassemblement National meeting in Bordeaux
5min

Politique

Municipales 2026 : la nouvelle stratégie du Rassemblement national pour gagner des parrainages

À quatre mois des municipales, le Rassemblement national (RN) a donné, lundi 1ᵉʳ décembre, le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. Le parti d’extrême droite entend faire de ce scrutin un moment charnière de son implantation locale, longtemps considérée comme son principal point faible. En 2020, il n’avait conquis que dix municipalités, dont une seule de plus de 100 000 habitants.

Le