Fillon: « Ma majorité ira de Sens commun à Nathalie Kosciusko-Morizet »
François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, a affirmé mercredi soir que la sensibilité de Sens commun n...

Fillon: « Ma majorité ira de Sens commun à Nathalie Kosciusko-Morizet »

François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, a affirmé mercredi soir que la sensibilité de Sens commun n...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, a affirmé mercredi soir que la sensibilité de Sens commun n'était pas la sienne mais qu'il ne fallait "pas jeter le discrédit" sur ce mouvement, émanation politique de La Manif pour tous.

"Ma majorité ira de Sens commun à Nathalie Kosciusko-Morizet", a réaffirmé l'ex-Premier ministre sur TF1, rappelant que dans le premier gouvernement qu'il avait constitué avec Nicolas Sarkozy, "il y avait Alain Juppé, il y avait Christine Boutin, ça ne posait de problème à personne".

Selon lui, "il y a trop de sectarisme dans la vie politique française. On ne peut pas comme ça jeter le discrédit sur telle personnalité qui s'inscrit dans le cadre républicain". "Tant qu'on s'inscrit dans le cadre républicain, on a vocation à participer, en tout cas à droite et au centre, à une majorité", a-t-il ajouté.

"J'ai un projet politique que je présente aux Français - ce n'est pas le projet de Sens commun -, c'est celui-là qui serait mis en oeuvre par les membres du gouvernement, qui devraient faire preuve de loyauté et de discipline", a fait valoir le candidat.

"Pour rassembler les Français, il faut ne pas jeter le discrédit sur telle ou telle catégorie. Personne ne me pose la question de savoir s'il y aura des franc-maçons ou s'il y aura des personnalités de telle ou telle obédience philosophique dans mon gouvernement", a insisté M. Fillon. "Les gens de Sens commun représentent une filiation politique, une idéologie, une sensibilité. Ce n'est pas la mienne. Ils le savent très bien. On a des désaccords sur beaucoup de sujets, mais ils me soutiennent et ils soutiennent mon projet", a-t-il enchaîné.

"Ils ont été assez loyaux et fidèles dans des moments difficiles", a également affirmé ce député LR de Paris, dans une allusion à ses ennuis judiciaires.

Interrogé ce week-end sur la possibilité de faire entrer dans son gouvernement des personnalités de Sens commun M. Fillon avait répondu "pourquoi pas?", ce qui lui a valu des critiques à droite, notamment de la part de l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et du député Dominique Bussereau, anciens soutiens d'Alain Juppé à la primaire.

Partager cet article

Dans la même thématique

Fillon: « Ma majorité ira de Sens commun à Nathalie Kosciusko-Morizet »
7min

Politique

La réouverture des maisons closes proposée par le RN : « En France, on n’achète pas le corps des femmes », rappelle Laurence Rossignol

Au plein cœur du débat budgétaire, une information quelque peu décalée avec l’actualité est sortie dans le journal Le Monde. Le député RN, Jean-Philippe Tanguy prépare une proposition de loi visant à permettre aux prostitué(e) s d’exercer leur activité sous forme de coopérative dans des « maisons closes ». L’ancienne ministre des droits des femmes, qui a porté la loi de 2016 sur la pénalisation des clients, Laurence Rossignol dénonce la volonté du RN de « vouloir légaliser l’achat de services sexuels ».

Le

Fillon: « Ma majorité ira de Sens commun à Nathalie Kosciusko-Morizet »
4min

Politique

Budget de la Sécu : « Ce n'est pas un budget de gauche, c'est un budget qui inclut des demandes du PS », estime Clément Beaune

Le gouvernement tentera de faire adopter le budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale ce mardi 9 décembre. Le vote s’annonce serré, même si Sébastien Lecornu devrait pouvoir compter sur les voix des députés socialistes, à qui Olivier Faure a demandé d’approuver le PLFSS. « On est capable d’avoir un PS qui se détache de la gauche radicale et de LFI », salue Clément Beaune, haut-commissaire à la stratégie et au plan.

Le

Fillon: « Ma majorité ira de Sens commun à Nathalie Kosciusko-Morizet »
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le