Fillon: Marc Joulaud (LR) « convoqué en vue d’une mise en examen »
Le maire LR de Sablé-sur-Sarthe et député européen, Marc Joulaud, ancien employeur de Penelope Fillon et lui-même ex-assistant...

Fillon: Marc Joulaud (LR) « convoqué en vue d’une mise en examen »

Le maire LR de Sablé-sur-Sarthe et député européen, Marc Joulaud, ancien employeur de Penelope Fillon et lui-même ex-assistant...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le maire LR de Sablé-sur-Sarthe et député européen, Marc Joulaud, ancien employeur de Penelope Fillon et lui-même ex-assistant parlementaire et ancien suppléant de François Fillon, a été convoqué par les juges d'instruction en vue d'une mise en examen, a-t-il fait savoir lundi à l'AFP.

"Je serai entendu dans les prochains jours. J'ai reçu une convocation en vue d'une mise en examen", a déclaré M. Joulaud, selon des propos transmis par son attachée parlementaire, Vanessa Charbonneau. L'eurodéputé n'a pas souhaité donner la date de sa convocation. "Je répondrai à toutes les questions des juges", a-t-il assuré.

Marc Joulaud, 49 ans, avait remplacé en juillet 2002 François Fillon, alors nommé au gouvernement, à son siège de député. Il avait employé Penelope Fillon comme assistante parlementaire.

Le 25 janvier, Le Canard Enchaîné a révélé que Penelope Fillon avait été l'assistante parlementaire de son époux à l'Assemblée nationale, et posé la question d'un possible emploi fictif. Entre 1986 et 2013, auprès de François Fillon ou de son suppléant Marc Joulaud (2002-2007), Penelope Fillon a perçu 680.380 euros net, soit environ 3.600 euros mensuels net.

L'enquête menée par les juges d'instruction cherche à déterminer si Mme Fillon a effectivement exercé une activité pendant les années où elle a été rémunérée en tant qu'assistante parlementaire de son mari, puis de M. Joulaud quand M. Fillon était au gouvernement ou à Matignon.

François Fillon, mis en examen mardi notamment pour détournement de fonds publics et complicité d'abus de biens sociaux pour les possibles emplois fictifs de sa femme et de deux de leurs enfants comme assistants parlementaires, a de nouveau défendu sa femme: "j'ai employé mon épouse et la réalité de son travail est indéniable", a-t-il assuré aux juges.

Partager cet article

Dans la même thématique

Fillon: Marc Joulaud (LR) « convoqué en vue d’une mise en examen »
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Fillon: Marc Joulaud (LR) « convoqué en vue d’une mise en examen »
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le