Fillon: « nous sommes en 1958″ au moment du retour de de Gaulle »
François Fillon compare la situation actuelle à celle de 1958, "au moment du retour du général de Gaulle", et vante son programme...

Fillon: « nous sommes en 1958″ au moment du retour de de Gaulle »

François Fillon compare la situation actuelle à celle de 1958, "au moment du retour du général de Gaulle", et vante son programme...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François Fillon compare la situation actuelle à celle de 1958, "au moment du retour du général de Gaulle", et vante son programme qui "heurte bien des bastilles", dans une interview à Valeurs Actuelles à paraître jeudi.

"Toutes proportions gardées, nous sommes en 1958, au moment du retour du général de Gaulle. J’arrive avec un plan puissant qui peut redonner de la croissance, de l’emploi, de l’espoir concret dans la vie des Français", déclare à l'hebdomadaire le candidat de la droite à l'élection présidentielle.

Son plan "comporte également un rétablissement de l’autorité de l’État, de la sécurité sur le territoire, une politique d’indépendance nationale". "Tout ceci est nécessaire, mais heurte bien des bastilles", juge-t-il.

"La première valeur qui soutient mon projet est la liberté. Elle concerne la liberté économique. Mais cela va au-delà: je parle de la liberté de conduire sa vie avec responsabilité, panache", affirme M. Fillon, dont la campagne est empoisonnée par l'affaire des possibles emplois fictifs de membres de sa famille, pour laquelle son épouse et lui ont été mis en examen.

"Ma candidature est révolutionnaire. C’est la +révolution du bon sens+. Cela se voit à la force des critiques que mon projet suscite: soit on en fait la caricature, soit on le décrète impossible à appliquer", soutient-il, en s'en prenant particulièrement à celui qui le devance dans les sondages, Emmanuel Macron, qualifié de "bien moins audacieux" que lui.

"Des hommes et des femmes se sont mobilisés de manière extraordinaire derrière moi", salue le candidat, qui dit ressentir "sur le terrain" une "ferveur", "bien qu’elle soit combattue par la violence du déferlement médiatique". Selon lui, "les gens sont en colère".

Partager cet article

Dans la même thématique

Fillon: « nous sommes en 1958″ au moment du retour de de Gaulle »
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

Fillon: « nous sommes en 1958″ au moment du retour de de Gaulle »
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le