Le candidat LR à la présidentielle, François Fillon, a défendu jeudi soir à Besançon la création d'un nouveau type d'établissements scolaires "indépendants et innovants" dans les zones en difficulté, et évoqué la nécessaire "sécurisation" des lycées après les incidents en Seine-Saint-Denis.
"Dans les zones de revitalisation rurale et les zones urbaines sensibles, l'État soutiendra la création d'établissements publics ou privés indépendants et innovants", a déclaré le candidat de la droite, devant une salle comble d'environ 3.000 sympathisants, selon l'organisation.
Les partisans de François Fillon lors de son meeting à Besançon le 9 mars 2017
AFP
M. Fillon a vanté l'école d'"Espérance banlieue" qu'il a visitée en novembre à Asnières, près de Paris, regrettant que ce type d'écoles ne soient "aujourd'hui pas aidées".
"J'ai constaté l'aide apportée aux familles le plus en difficulté par des établissements fondés sur la liberté, la discipline et l'attention extrême portée aux élèves", a développé l'ancien Premier ministre.
Selon lui, "ces écoles permettent de scolariser des enfants qui étaient harcelés, des enfants ayant un trouble de l'attention, des enfants issus de l'immigration et qui croient au mérite, des enfants en total échec scolaire dans le système traditionnel".
Les partisans de François Fillon prennent des selfies avec lui lors de son meeting à Besançon le 9 mars 2017
AFP
S'il accède à l’Élysée, l’État devra "faciliter la tâche" et "aider" cette offre éducative issue de la société civile, a-t-il promis.
Réagissant par ailleurs à une série de violences en milieu scolaire survenues ces derniers mois en Seine-Saint-Denis, François Fillon a apporté son "plein soutien" aux chefs d'établissements et aux enseignants "en première ligne face à l'incivisme et à la brutalité de certains élèves qui se prennent pour des caïds".
Le candidat LR à la présidentielle, François Fillon, à Besançon lors d'un meeting le 9 mars 2017
AFP
Il a rappelé que sous le mandat de Nicolas Sarkozy, son gouvernement avait "pris des mesures pour la sécurité des établissements".
Mais l'actuel gouvernement "a tout balayé d'un revers de main. Il faudra y revenir", a-t-il ajouté.
Sous un tonnerre d'applaudissements, le candidat de la droite a prôné "la sécurisation des entrées des lycées, avec les sas d'entrée, la vidéoprotection" et la "responsabilisation des parents par la suspension des allocations si c'est nécessaire".
"Durant les primaires, j'étais le candidat du redressement national. Je le suis toujours, mais je suis aussi devenu le rebelle que le système n'arrêtera pas", a clamé l'ancien Premier ministre.
Une trentaine de personnes s'étaient rassemblées à l'entrée du site de cette réunion de campagne, pour le désormais traditionnel concert de casseroles qui accompagne les déplacements du candidat.
Les conclusions de la commission mixte paritaire sur la proposition de loi du Sénat visant à lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur ont été adoptées, à l’unanimité, ce jeudi au Sénat. Le texte prévoit notamment l’obligation de formation des étudiants à la lutte contre l’antisémitisme et le racisme tout au long de leur parcours d’enseignement.
Alors que le conclave sur les retraites s’achèvera le 23 juin, l’issue des négociations reste incertaine. Patrick Kanner (PS) demande au gouvernement de saisir le Parlement, même sans accord entre les partenaires sociaux. Si le Parlement n’était pas saisi, le PS pourrait censurer le gouvernement.
Après avoir reçu le collectif de victimes de l’ancien chirurgien, Joel Le Scouarnec, accusé de 300 viols et agressions sexuelles sur des patients, le ministre de la Santé, Yannick Neuder annonce un texte pour permettre aux établissements de santé d’avoir accès aux casiers judiciaires des soignants qu’ils veulent recruter.
Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, la ministre du travail, de la santé, des solidarités, Catherine Vautrin a été interpellé sur l’échec, à ce stade, des partenaires sociaux à trouver un accord sur les retraites. Dans cette hypothèse, le Premier ministre s’était engagé à présenter un projet de loi. Les sénateurs de gauche en veulent la confirmation.
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Consentement dans la définition pénale du viol : le Sénat adopte le texte
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