François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, annonce que, s'il est élu en mai 2017, il augmentera "les petites retraites" et fera baisser, à l'horizon 2022, le taux de chômage "en dessous de 7%", dans un entretien au Journal du Dimanche.
"Les capacités financières dégagées par le passage progressif de l’âge de la retraite à 65 ans permettront d’augmenter les petites retraites. Ainsi, toutes les pensions du régime de base inférieures à 1.000 euros augmenteront de plus de 300 euros par an. De même, on augmentera d’au moins 600 euros par an les petites pensions de reversion. Et ce dès le début du quinquennat", déclare-t-il.
François Fillon aux Archives Nationales à Pierrefitte-sur-Seine le 27 janvier 2017
AFP
A quelques heures de son grand meeting parisien censé relancer sa campagne qui patine et qui a été plombée cette semaine par les révélations sur de présumés emplois fictifs de son épouse Penelope, l'ancien Premier ministre, accusé jusque dans son camp de présenter un programme trop libéral, confirme que, "grâce à l'augmentation de la TVA", il mettra en place "un abattement forfaitaire" de cotisations sociales salariales de "l’ordre de 250 euros par an pour un salarié". Une mesure dont il évalue le coût à "six milliards d'euros".
M. Fillon promet par ailleurs le plein-emploi aux Français à l'horizon 2022. "Je prends tous les risques car sans prise de risques, il n’y a pas de bénéfice à la clé pour les Français. Je pense qu’on peut descendre en dessous de 7% de chômage dans cinq ans", affirme-t-il.
Il refuse en revanche de donner à ce stade les noms de ses trois principaux ministres, comme il s'y était engagé. "C'est trop tôt. J'attends de voir qui va se révéler dans la campagne, qui seront les plus actifs", dit-il.
L’heure est à l’urgence pour les Européens. Dans un climat mondial tendu, avec les décisions américaines de ne plus participer massivement à la protection des Européens, les dirigeants des États membres de l’Union convergent vers l’idée d’une défense européenne commune, et surtout, d’un réarmement massif. À quoi correspondent les 800 milliards promis par la Commission européenne ? Pour quels achats ? Quid de l'élargissement de dissuasion nucléaire française aux autres pays européens ? Caroline de Camaret et Alexandre Poussart ouvrent le débat dans Ici l’Europe avec l’eurodéputé français Bernard Guetta, et l’Allemande Hannah Neumann du parti des Verts.
La proposition de loi des députés écologistes, adoptée en février à l’Assemblée nationale, sera inscrite dans le prochain espace réservé de leurs homologues sénateurs. Inspiré des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, le texte instaure un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des « ultra-riches ». Ses chances d’adoption au Sénat sont très minces, mais ses partisans espèrent convaincre.
Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale évoque la possibilité de déposer une motion de censure contre le gouvernement. Néanmoins, LFI souhaite déposer le texte avec les écologistes et les communistes.
Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel revient sur la réunion à Bercy pour financer l’industrie de la défense. Si l’insoumis reconnaît une réflexion nécessaire, il estime cependant que la Russie ne représente pas une menace existentielle pour la France. Par ailleurs, le député demande au gouvernement d’organiser un débat avec vote au Parlement sur le sujet du réarmement.