Fillon: « Ripostez sans relâche » à la gauche qui n’a « pas de projet alternatif »
François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, a demandé mardi aux parlementaires LR de "riposter sans relâche" à la...

Fillon: « Ripostez sans relâche » à la gauche qui n’a « pas de projet alternatif »

François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, a demandé mardi aux parlementaires LR de "riposter sans relâche" à la...
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François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, a demandé mardi aux parlementaires LR de "riposter sans relâche" à la gauche qui n'a pas de "projet alternatif" et qui refait "le film de +Attention la droite revient+".

L'ex-Premier ministre a répondu mardi soir à l'invitation des présidents des deux groupes parlementaires: Christian Jacob (ex-sarkozyste) pour l'Assemblée et Bruno Retailleau (filloniste) pour le Sénat, pour une réception à la questure de l'Assemblée nationale.

"Lorsque la gauche prétend incarner la +défense du modèle social+, ripostez sans relâche !", a-t-il exhorté, selon le texte transmis par son entourage. "Ce mensonge qui dure depuis 50 ans, il nous revient de le mettre en pièces car c'est avec ce genre de tromperie que notre peuple est abusé par ces donneurs de leçon qui prétendent incarner la lumière contre l’ombre", a-t-il ajouté.

Et de railler la candidature de Manuel Valls devant de nombreux parlementaires, comme les ex-sarkozystes François Baroin et Laurent Wauquiez, ou encore les candidats malheureux à la primaire Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet.

"Hier soir, j’ai entendu Manuel Valls et j’avoue ne pas l’avoir très bien compris: il se dit fier d’avoir été auprès du président mais a tout fait pour le mettre dehors; il se dit comptable de son bilan, mais souhaite s’en affranchir au plus vite; il se pose en rassembleur de la gauche après l’avoir jugée irréconciliable… Comprenne qui pourra!", a-t-il moqué.

"Non, ne laissez rien passer à gauche, et ne laissez rien passer à l’extrême droite que nous allons faire reculer parce que son projet signerait la faillite de la France et la ruine des classes moyennes et populaires", a-t-il aussi ajouté.

"Je ne vois pas où est le projet alternatif de M. Valls, ni d’ailleurs de ses concurrents… Dans un mois, c’est la primaire socialiste et il n’y a pas l’ombre d’une nouvelle idée en vue. On nous refait le film +attention la droite revient+", a-t-il fustigé. "C'est le degré zéro du débat", a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs assuré devant ces parlementaires qu'il voulait que les instances du parti et ses équipes de campagne soient "ouvertes à toutes les sensibilités". "Je vous en dirai un peu plus la semaine prochaine. Soyez patients ! Chacun pourra trouver sa place dans le combat décisif qui commence" alors que Dominique Bussereau avait regretté une nouvelle direction "pas assez ouverte" aux proches de Juppé.

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