Fillon: sa femme Penelope pas assistante « à l’insu de son plein gré »
François Fillon a rejeté lundi, lors d'une conférence de presse, les accusations selon lesquelles son épouse Penelope avait été...

Fillon: sa femme Penelope pas assistante « à l’insu de son plein gré »

François Fillon a rejeté lundi, lors d'une conférence de presse, les accusations selon lesquelles son épouse Penelope avait été...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

François Fillon a rejeté lundi, lors d'une conférence de presse, les accusations selon lesquelles son épouse Penelope avait été employée à son insu comme collaboratrice parlementaire.

"Comment peut-on imaginer un seul instant que mon épouse, qui a collaboré avec moi depuis près de 30 ans, principalement dans le département de la Sarthe et ma circonscription, puisse l'avoir fait à l'insu de son plein gré? Oui mon épouse était au courant, mon épouse est ma collaboratrice", a affirmé l'ancien Premier ministre depuis son siège de campagne.

"Comment peut-on imaginer un instant que mon épouse, qui est une femme intelligente, diplômée, responsable, qu'elle ne soit pas au courant du travail qu'elle effectue pour moi ?", s'était-il auparavant interrogé.

M. Fillon a ensuite rappelé l'émission "Envoyé spécial" qui a diffusé des extraits d'un entretien accordé en mai 2007 par Penelope Fillon au Sunday Telegraph où elle déclarait: "je n'ai jamais été son assistante ni quoi que ce soit de ce genre, je ne me suis pas occupée de communication non plus".

Pour M. Fillon, son épouse a "fait cette déclaration qui a été reprise dans une émission à charge, où on a sciemment pris des morceaux de phrase retirées de leur contexte".

Il s'agissait "d'une émission en langue anglaise qui s'adressait à un public anglais et où au fond, le sujet de l'interview était +je ne serai pas Cherie Blair+", a-t-il ajouté en évoquant l'épouse de l'ancien Premier ministre britannique.

"La journaliste qui a réalisé cette interview (la journaliste britannique Kim Willsher, alors correspondante du Sunday Telegraph à Paris, ndlr) s'est manifestée personnellement auprès de mon épouse pour lui dire à quel point elle était choquée par l'utilisation qui avait été faite des morceaux de cette interview", a-t-il assuré.

Dans la même thématique

Fillon: sa femme Penelope pas assistante « à l’insu de son plein gré »
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Fillon: sa femme Penelope pas assistante « à l’insu de son plein gré »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Fillon: sa femme Penelope pas assistante « à l’insu de son plein gré »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le