Fillon sent une « force » monter qui va « stupéfier »
François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, a dit dimanche sentir monter une "force" en sa faveur, qui va...

Fillon sent une « force » monter qui va « stupéfier »

François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, a dit dimanche sentir monter une "force" en sa faveur, qui va...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, a dit dimanche sentir monter une "force" en sa faveur, qui va "stupéfier les prétendus faiseurs d'opinion" prédisant son élimination dès le premier tour le 23 avril.

"Mon projet est fondé sur le bon sens, il est là pour propulser la France en tête !", s'est exclamé l'ex-Premier ministre, devant une marée de drapeaux tricolores et environ 25.000 personnes, selon les organisateurs, lors d'un meeting porte de Versailles.

"Je sens cette force qui va et qui s’accroît, qui monte en puissance et qui n’attend que de stupéfier les prétendus faiseurs d’opinion par sa détermination”, a ajouté le candidat, à la peine dans les sondages.

Selon lui, "dans la tradition de notre pensée, avoir été Français, être Français et rester Français, c'est être utile au monde. Soyons Français et fiers de l’être", a-t-il lancé sous les applaudissements.

"Il faut libérer notre Etat de sa dette publique et il faut libérer notre économie de ses charges et de ses normes", a-t-il réaffirmé. "Il y a dix ans, je parlais de +l’Etat en faillite+. Rien n’a changé (...) Mes adversaires font semblant de l’ignorer ou dédaignent ce problème avec outrance, tel M. (Jean-Luc) Mélenchon, qui se rêve en capitaine du cuirassé Potemkine, mais qui négociera la ferraille du Titanic", a lancé celui qui a été Premier ministre de 2007 à 2012.

Ciblant un autre concurrent, le socialiste Benoît Hamon, il a affirmé que "ceux qui parlent d’austérité ne connaissent pas le sens des mots. L’austérité, elle viendra le jour où, après quelques années de revenu universel et de 32 heures, nous connaîtrons le destin de la Grèce".

M. Fillon a également dénoncé "cet état d’esprit qui nous a conduits à démanteler l’idée même de l’autorité". "A quoi sert-il de battre des records d’effectifs, si dans les banlieues toujours plus de quartiers sont inaccessibles aux policiers et aux pompiers, si dans les tribunaux toujours plus de jeunes délinquants ressortent libres, si dans les écoles toujours plus de professeurs entrent dans leurs classes avec la peur au ventre ?", s'est-il interrogé.

Il a de nouveau appelé "nos compatriotes musulmans à se soulever contre l’obscurantisme et nous aider à faire le ménage".

Partager cet article

Dans la même thématique

Kanner
6min

Politique

Budget 2026 : « L’objectif, ce n’est pas 40 milliards d’économies, c’est 120 milliards en trois ans », avertit Patrick Kanner

Le ministre de l’Economie a consulté les parlementaires socialistes sur le budget. S’ils n’ont pas obtenu de réponses sur les choix du gouvernement, Eric Lombard leur a remis « une lettre de deux pages sur le bilan des engagements pris par François Bayrou » l’hiver dernier, explique Patrick Kanner, patron des sénateurs PS.

Le

POLICE MUNICIPALE
4min

Politique

Réforme des polices municipales : un projet de loi calqué sur une mission du Sénat

Une police municipale renforcée, c’est l’idée du projet de loi présenté par le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, François-Noël Buffet, dans un entretien accordé hier au journal Le Parisien. Ses propositions font largement écho à la mission d’information de la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio sur la police municipale, présentée en mai dernier.

Le