Fillon veut « incarner l’orgueil d’une nation qui ne se laisse pas abattre »
François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, a affirmé mardi qu'il voulait "incarner l'orgueil d'une...

Fillon veut « incarner l’orgueil d’une nation qui ne se laisse pas abattre »

François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, a affirmé mardi qu'il voulait "incarner l'orgueil d'une...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, a affirmé mardi qu'il voulait "incarner l'orgueil d'une nation qui ne se laisse pas abattre", en souhaitant que "2017 soit le point de départ d'un peuple qui se remet à l'offensive".

"Les leçons de la primaire doivent être méditées: méfiez-vous des scénarios écrits d'avance", a lancé lors de ses voeux à la presse l'ex-Premier ministre, qui fut longtemps le "troisième homme" de la primaire de la droite, selon les sondages.

"Les grilles de lecture du microcosme ne sont plus celles de cette France silencieuse et fiévreuse que j’ai parcourue de long en large. Bienvenu dans l’insondable et dans les entrailles d’un pays à cran qui cherche des solutions à ses difficultés", a-t-il ajouté.

"Face à cela, il faut des repères, des lignes de force. J’ai les miennes: celle du redressement national qui commande la radicalité de mon projet, celle de la liberté comme ressort du progrès, celle des valeurs françaises car il faut des racines pour gagner le futur", a-t-il assuré. "Je veux qu’en 2017 nous commencions à nous donner les moyens de la puissance française pour rester maîtres de notre destin, chez nous, en Europe, sur la scène internationale."

Selon lui, "François Hollande et ses +camarades+ socialistes n’ont aucune leçon à donner à l’opposition" car "la croissance est maigrelette, le chômage nous gangrène, la paupérisation s’étend, la dette nous vampirise, l’extrême droite a engrangé des succès inédits".

En Europe, "la voix de la France est devenue inaudible", "au Moyen Orient, les événements nous échappent au profit de la Russie, de la Turquie et de l'Iran (…) Le réalisme géopolitique a eu raison de notre angélisme et de notre suivisme", a-t-il dénoncé.

"Quant aux primaires de la +Belle alliance populaire+ (initiée par le PS), on est en plein dans le vieux logiciel socialiste (...) Quel que soit le vainqueur de ces primaires, il y aura bien, entre nous, une différence de fond et d’intensité : moi, je veux redresser la France. A gauche, on veut l’assister dans son déclin", a fustigé le député de Paris.

Il a prononcé ses voeux dans son nouveau QG de campagne près de la Porte de Versailles, en présence notamment de Gérard Larcher, président du Sénat, Bruno Retailleau, patron des sénateurs LR ou encore Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France.

Partager cet article

Dans la même thématique

Documentaire Paris le mystère du palais disparu de Stéphane Jacques
5min

Politique

Paris, le mystère d’un palais disparu

Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le