Fin du feuilleton sur les postes clés à l’Assemblée: deux LR vice-présidents
Le feuilleton concernant l'attribution des postes stratégiques à l'Assemblée nationale, né d'un imbroglio avec LR avant l'été, a...

Fin du feuilleton sur les postes clés à l’Assemblée: deux LR vice-présidents

Le feuilleton concernant l'attribution des postes stratégiques à l'Assemblée nationale, né d'un imbroglio avec LR avant l'été, a...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le feuilleton concernant l'attribution des postes stratégiques à l'Assemblée nationale, né d'un imbroglio avec LR avant l'été, a officiellement pris fin mardi avec l'élection de deux vice-présidents LR, Marc Le Fur et Annie Genevard.

L'élection de Mme Genevard (Doubs) et de M. Le Fur (Côtes d'Armor) a été annoncée dans l'hémicycle, à l'issue d'un scrutin dans les salons attenants, rendu nécessaire par l'ajout d'une candidature des Insoumis.

Mme Genevard a obtenu 321 voix et M. Le Fur, qui avait déjà occupé cette fonction sur toute la durée des quinquennats Sarkozy et Hollande, 322 voix. Mathilde Panot (LFI), avec 44 voix, n'a pas été élue.

Ce scrutin met un terme au boycott par LR du bureau de l'Assemblée, sa plus haute instance collégiale, après un imbroglio en juin lors de la nomination de ses membres, dont les six vice-présidents.

Alors que cette séquence est habituellement une formalité, avec un partage des postes entre les groupes en se fondant sur un système de points, l'élection de Thierry Solère (Constructif, issu de LR), à l'un des postes stratégiques de questeur, avec des voix de La République en marche, avait en effet déclenché une crise au Palais Bourbon.

LR, représentant le premier groupe d'opposition en nombre et auquel le poste aurait dû revenir, avait jugé ses droits bafoués et décidé de boycotter le bureau, renonçant ainsi à des postes de vice-présidents, revenus temporairement à des députés LREM.

Une réforme du règlement de l'Assemblée a depuis été votée pour clarifier les droits de l'opposition en matière de postes. Portée à la fois par le président de l'Assemblée François de Rugy (LREM), et les chefs de file des députés MoDem et LR, Marc Fesneau et Christian Jacob, elle a gravé dans le marbre les "usages" remontant au début de la Ve République sur la répartition des postes.

En conséquence, les LREM Cendra Motin et Danielle Brulebois ont cédé leurs places. Les quatre autres vice-présidents, amenés à conduire les débats depuis le "perchoir" en alternance avec M. de Rugy, sont les LREM Hugues Renson, Carole Bureau-Bonnard et Sacha Houlié, ainsi que le MoDem Sylvain Waserman.

Le groupe LR devrait aussi récupérer un des trois postes de questeur au prochain renouvellement du bureau, prévu en octobre 2018.

Partager cet article

Dans la même thématique

Fin du feuilleton sur les postes clés à l’Assemblée: deux LR vice-présidents
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le