Finkielkraut: quatre députés LFI ont saisi le procureur de la République
Quatre députés LFI ont saisi le procureur de la République de Paris après des propos d'Alain Finkielkraut tenus sur LCI sur le...

Finkielkraut: quatre députés LFI ont saisi le procureur de la République

Quatre députés LFI ont saisi le procureur de la République de Paris après des propos d'Alain Finkielkraut tenus sur LCI sur le...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Quatre députés LFI ont saisi le procureur de la République de Paris après des propos d'Alain Finkielkraut tenus sur LCI sur le viol, indiquent-ils vendredi dans un communiqué.

Ces propos avaient été qualifiés au cours de l'émission de "second degré" par son animateur David Pujadas.

"Mathilde Panot, députée du Val-de Marne, Danièle Obono, députée de Paris, Ugo Bernalicis, député du Nord et Bénédicte Taurine, députée de l’Ariège du groupe la France insoumise ont saisi aujourd’hui le procureur de la République de Paris sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale, pour les propos tenus par Alain Finkielkraut le 13 novembre 2019 lors de l’émission La grande confrontation sur LCI", affirmé le communiqué.

"Violez, violez, violez. Voilà ! Je dis aux hommes : violez les femmes. D’ailleurs je viole la mienne tous les soirs… mais tous les soirs. Elle en a marre, hein, elle en a marre", avait lancé M. Finkielkraut lors de cette émission, au cours de laquelle il avait précédemment fustigé "le politiquement correct", qualifié de "calvaire de la pensée".

Les quatre insoumis "considèrent que ces propos peuvent constituer un délit aux termes de l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881 : provocation +à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre+".

Au cours de l'émission, M. Finkielkraut, confronté notamment à la féministe Caroline De Haas, avait critiqué la notion de "culture du viol" et déploré une "extension du concept de sexisme", faisant penser "qu'il y aurait en France énormément de violeurs en puissance".

La séquence de 4 secondes, partagée sur les réseaux par l'organisation féministe "Nous Toutes", a été très vue et a suscité de nombreux commentaires.

Tandis que certains reprochent le caractère tronqué de l'extrait ou appellent à "voir l'ironie dans la phrase" de l'essayiste, d'autres s'indignent des propos tenus par le membre de l'Académie française.

Partager cet article

Dans la même thématique

Finkielkraut: quatre députés LFI ont saisi le procureur de la République
4min

Politique

Dans une ambiance tendue, le Sénat rétablit le gel des pensions et des prestations sociales en l’assouplissant

Comme annoncé, le Sénat a rétabli en séance publique le gel des pensions et des prestations sociales prévue dans la version initiale du projet de loi de la Sécurité sociale, avant d’être supprimée à l’Assemblée nationale, au grand dam de la gauche. Les sénateurs ont, toutefois, assoupli ce gel en préservant bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et les pensions de retraite inférieures à 1 400 euros brut.

Le

2min

Politique

Violences sexuelles : Aurore Bergé souhaite imposer un casier judiciaire vierge pour les professionnels au contact d’enfants

Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.

Le