Selon un sondage Ifop, seuls 44 % des électeurs français prévoient de se rendre aux urnes le 9 juin. Dans un scrutin européen marqué par l’abstention, le vote des jeunes sera particulièrement scruté. En 2019, leur mobilisation tardive avait fait grimper le vote écologiste. Feront-ils mentir les sondages en 2024 ?
Florence Parly : « Accuser la France d’abandonner le Mali au lendemain de la mort d’un de nos soldats, c’est proprement indécent »
Publié le
Alors que la cérémonie d’hommage en l’honneur du caporal-chef Maxime Blasco se déroulera cet après-midi aux Invalides, le Sénat a lui aussi rendu hommage au militaire tué dans le cadre de l'opération Barkhane en cours au Mali.
La « réorganisation » de l’opération Barkhane a ainsi rythmé la séance des questions d’actualité au gouvernement. Alain Joyandet, sénateur LR, a notamment interpellé la ministre des Armées sur cette réorganisation « perçue comme un désengagement français du Sahel », avant de l’interroger sur les négociations entre le Mali et le groupe de mercenaire russe dit Wagner.
« Si le Mali engage un partenariat avec des mercenaires, il perdra le soutien de la communauté internationale »
Florence Parly s’est montrée « claire », des mots même du sénateur de la Haute-Saône et a confirmé ces « rumeurs, voire informations » au sujet de l’intention du gouvernement de transition malien de « contracter avec une société de mercenaire. » Si cette intention se concrétisait, la réponse de la France et de la communauté internationale serait ferme, assure la ministre des Armées : « Si le Mali engage un partenariat avec des mercenaires, le Mali s’isolera, il perdra le soutien de la communauté internationale pourtant très engagée et il abandonnera des pans entiers de sa souveraineté. »
Florence Parly a ainsi qualifié les propos du Premier ministre malien tenus à l’Assemblée générale des Nations Unies « d’inacceptables » : « Accuser la France d’abandonner le Mali au lendemain de la mort d’un de nos soldats, c’est proprement indécent. » La ministre des Armées l’a réaffirmé suite à la question du sénateur centriste, Olivier Cigolotti : « Non la France ne se désengage pas au Mali, il est scandaleux de faire croire que la France s’en va, elle reste pleinement mobilisée. »