FN: Jean-Marie Le Pen conteste la validation d’un changement de nom
Le cofondateur et ancien président du Front national Jean-Marie Le Pen a contesté vendredi l'annonce, par sa fille et présidente...

FN: Jean-Marie Le Pen conteste la validation d’un changement de nom

Le cofondateur et ancien président du Front national Jean-Marie Le Pen a contesté vendredi l'annonce, par sa fille et présidente...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le cofondateur et ancien président du Front national Jean-Marie Le Pen a contesté vendredi l'annonce, par sa fille et présidente du FN Marine Le Pen, d'une validation par les militants du principe d'un changement de nom.

"Cette annonce faite entre deux portes est contredite par toutes les sources internes qui, depuis des semaines, font au contraire état de l'attachement de la base à l'étiquette FN", écrit dans un communiqué M. Le Pen, qui est opposé à un changement de l'appellation historique, un "suicide" pour le parti selon lui.

Marine Le Pen a annoncé jeudi devant quelques journalistes que le principe d'un changement de nom avait été validé par une "courte majorité" de militants, invités à se prononcer dans un questionnaire.

Jean-Marie Le Pen, qui conteste la refondation du parti engagée par sa fille depuis qu'elle lui a succédé en 2011, dénonce le manque de "transparence" dans le dépouillement de ces questionnaires envoyés en novembre aux adhérents, propice "aux manipulations".

"À qui était destiné le questionnaire dit de refondation? quel a été le taux de participation? comment et par qui a-t-il été dépouillé? nul ne sait", ajoute le cofondateur du FN, qui a publié ses mémoires une dizaine de jours avant le congrès du FN qui se tient à Lille samedi et dimanche.

"Dans de telles conditions de non-transparence propices aux manipulations les plus diverses, il est impossible d'accorder un crédit quelconque aux propos de Marine Le Pen", conclut l'eurodéputé, âgé de 89 ans.

Un cadre frontiste a aussi rapporté à l'AFP que le changement de nom n'avait pas été validé.

"Les échos que j'ai eu c'est qu'il y a une courte majorité +contre+ le principe d'un changement de nom", a déclaré cette source. "Les personnes qui ont participé au dépouillement ont perçu une majorité +contre+".

Marine Le Pen doit proposer dimanche au congrès une nouvelle appellation pour son parti. Ce nouveau nom fera l'objet d'un vote ultérieur par courrier.

M. Le Pen a été exclu du parti en 2015 par sa fille pour ses propos polémiques sur la Shoah. Il a renoncé à venir au congrès --une première pour lui--, où il devrait être déchu de la présidence d'honneur.

Partager cet article

Dans la même thématique

FN: Jean-Marie Le Pen conteste la validation d’un changement de nom
3min

Politique

Crise agricole : « Avec une vaccination massive, nous ne pourrions plus exporter », s’inquiète François Patriat

Opposition au Mercosur et poursuite de l’abattage de cheptel bovins : la crise agricole se poursuit sur le territoire, essentiellement dans le sud-ouest où les actions de blocages sont maintenues. Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe RDPI au Sénat et ancien ministre de l’Agriculture, François Patriat, appelle à un moment d’accalmie de tous les acteurs. S’il salue l’action du gouvernement, il recommande cependant une meilleure prise en charge des pertes d’exploitation des agriculteurs.

Le

Buste de Marianne
2min

Politique

Sondage : 76% des Français s’intéressent aux prochaines municipales

Comme lors des précédentes élections municipales, le thème de la « sécurité et de la lutte contre la délinquance » se dégage largement comme prioritaire pour 50% des Français interrogés, en particulier chez les sympathisants de droite et d’extrême droite, dans un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. La santé et le niveau des impôts locaux suivent, avec 35% de citations chacun.

Le

107th anniversary of the 1918 Armistice
3min

Politique

Sondage : Sébastien Lecornu reste beaucoup moins impopulaire qu’Emmanuel Macron

L'impopularité du Premier ministre est bien moindre que celle du chef de l’Etat : Sébastien Lecornu bénéficie de 35% d’opinions favorables contre 21% pour Emmanuel Macron, selon le dernier baromètre Odoxa de décembre 2025. Cet écart s'est même creusé, puisque le locataire de Matignon a progressé de 5 points depuis octobre tandis que le président stagne.

Le

3min

Politique

Municipales : le front « anti-LFI » désormais plus fort que le front « anti-RN »

59% des Français sont disposés à se reporter sur un candidat qui ne bénéficie pas de leurs faveurs politiques afin d'empêcher LFI de l’emporter aux prochaines municipales. Ce chiffre dépasse de loin les 44% qui se disent prêts à faire de même contre le RN, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. C’est au sein de la droite et du centre que le sentiment anti-LFI s’exprime avec le plus de force.

Le