FN: “la sortie de l’euro ne sera pas abandonnée”, assure Philippot

FN: “la sortie de l’euro ne sera pas abandonnée”, assure Philippot

Florian Philippot a assuré jeudi que le FN n'abandonnerait pas son projet d'une sortie de l'euro, reconnaissant cependant qu'"on...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Florian Philippot a assuré jeudi que le FN n'abandonnerait pas son projet d'une sortie de l'euro, reconnaissant cependant qu'"on peut réfléchir bien sûr à la manière d'être mieux compris sur le sujet".

"La sortie de l'euro ne sera pas abandonnée", a affirmé le vice-président du Front national sur LCI, invité à réagir à des informations du Figaro, selon lesquelles le FN serait prêt à renoncer à son projet phare.

"Elle ne le sera pas parce que ça a été rappelé par Marine Le Pen lors de notre dernier bureau politique il y a à peine une semaine", a-t-il précisé.

"On peut réfléchir bien sûr à la manière d'être mieux compris sur le sujet. C'est une évidence. Mais pourquoi elle ne peut pas être abandonnée? Parce que si nous abandonnons la souveraineté monétaire, en fait nous abandonnons la souveraineté nationale", a poursuivi M. Philippot.

"En réalité la question sera comment on y réfléchit", a-t-il ajouté. "Je pense que notre refondation doit être beaucoup plus large que ça. (…) Il y a la question de l'image du mouvement, la question du nom du parti, la question de notre capacité à porter un projet de société de manière extrêmement positive (…) Si on se limite à la seule question de l’euro, on passera complètement à côté du sujet".

Interrogé sur son éventuel départ du parti, alors que ses positions sont contestées de plus en plus ouvertement au sein du FN, Florian Philippot a assuré qu'il "serait au Front National à la rentrée, sans aucun doute".

Dans la même thématique

Paris: Michel Barnier declaration politique generale Senat
10min

Politique

Budget 2025 : le Sénat en position de force

Face à une assemblée où « tout est possible » sur le budget, le Sénat entend jouer sa carte. Michel Barnier pourra s’appuyer sur une majorité sénatoriale détenue par les LR et les centristes, qui sont au gouvernement. Au point que « c’est le Sénat qui va faire la majeure partie du travail de construction et de coconstruction », avance une ministre. Mais les sénateurs entendent revoir en partie « la copie du docteur Barnier ». Leur idée : « Augmenter » les économies afin de pouvoir « limiter » les hausses d’impôts.

Le