Fonction publique: Darmanin « ouvert » mais en charge d’une « feuille de route », selon la CFTC
Un ministre "assez ouvert" qui appliquera sans surprise "la feuille de route" d'Emmanuel Macron: la CFTC de la fonction publique...

Fonction publique: Darmanin « ouvert » mais en charge d’une « feuille de route », selon la CFTC

Un ministre "assez ouvert" qui appliquera sans surprise "la feuille de route" d'Emmanuel Macron: la CFTC de la fonction publique...
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Un ministre "assez ouvert" qui appliquera sans surprise "la feuille de route" d'Emmanuel Macron: la CFTC de la fonction publique a confirmé mardi une opinion partagée par ses homologues, reçues tour à tour depuis une semaine par Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des comptes publics.

"Il y aura bien un rendez-vous salarial (acté par le gouvernement précédent, NDLR) en 2017 mais le ministre n'envisage pas de revalorisation du point d'indice (qui sert au calcul de la rémunération des fonctionnaires, NDLR) dans l'immédiat", a précisé à l'AFP Denis Lefebvre, son représentant, reçu mardi matin par M. Darmanin, également en charge de la fonction publique.

"L'objectif" de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires "sera maintenu" mais pas sans "un état des lieux préalable", a-t-il ajouté, parlant d'un ministre "assez ouvert", "cordial", qui "appliquera néanmoins une feuille de route qui est celle du président de la République".

Selon M. Lefebvre, le ministre, qui envisage aussi "une compensation de la hausse de la CSG pour les fonctionnaires" mais "pas tout de suite", réunira tous les syndicats de la fonction publique "avant le 14 juillet pour leur proposer un agenda social".

Les neuf syndicats ont été reçus tour à tour par M. Darmanin depuis mardi dernier à l'hôtel de Cassini, ancien ministère de la fonction publique, privée de ministère à part entière dans le nouveau gouvernement.

La suppression de 120.000 postes, la rémunération au mérite, les attaques contre le statut, le rétablissement d'un jour de carence, évoqués par Emmanuel Macron en campagne et confirmés par M. Darmanin, font partie des "casus belli" à venir pour la CGT, Solidaires et dans une moindre mesure FO, qui salue néanmoins la volonté affichée de "débat de fond sur les missions".

Pour la FSU, 5e force syndicale mais première chez les enseignants, la feuille de route est "sans surprise" et "la dimension budgétaire va peser".

La CFDT croit au "dialogue social" en faveur d'une "modernisation" de la fonction publique, mais pas "sans réflexion préalable sur les missions". Même chose pour l'Unsa, qui salue, comme la CFTC, la volonté affichée par le gouvernement de dresser avant toute chose "un état des lieux".

M. Darmanin, également maire de Tourcoing, qui était en campagne lundi dans le Nord pour les législatives, devait recevoir la FA-FP et la CFE-CGC mardi avant de rencontrer la presse en fin d'après-midi.

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