Fonction publique : le Sénat adopte des mesures pour l’inclusion des personnes handicapées
Ce mardi, lors de l’examen du projet de loi de transformation de la fonction publique, les sénateurs ont adopté une série d’articles destinés à faciliter l’embauche des personnes handicapées.

Fonction publique : le Sénat adopte des mesures pour l’inclusion des personnes handicapées

Ce mardi, lors de l’examen du projet de loi de transformation de la fonction publique, les sénateurs ont adopté une série d’articles destinés à faciliter l’embauche des personnes handicapées.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Comme nous l’écrivions, il y a quelques semaines, une mission d’information de la commission des lois du Sénat s’est penchée sur l’état de l’embauche des personnes handicapées dans les différentes fonctions publiques (d’État, territoriale et hospitalière). 28 propositions destinées à « donner un nouveau souffle » à leur embauche dans la fonction publique sont ressorties de ces travaux qui ont duré huit mois. C’est sur la base de ce rapport d’information que plusieurs articles ont été adoptés dans le projet de loi de transformation de la fonction publique, ce mardi.

En premier lieu, les sénateurs ont souhaité pérenniser les ressources du FIPHFP (fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique), évaluées par les sénateurs à 150 millions d’euros par an. Pour ce faire, le Sénat préconise de mettre en place une expérimentation sur une durée de trois ans instituant une cotisation universelle assise sur la masse salariale des employeurs publics. Une expérimentation qui mettrait également en place un système de bonus/malus afin de valoriser l’effort des employeurs les plus vertueux. Les employeurs publics qui recruteraient le plus de travailleurs handicapés seraient ainsi valorisés. À l’inverse, ceux qui multiplieraient les licenciements et les mises à la retraite pour inaptitude, seraient pénalisés.

Le gouvernement a, sans succès, déposé un amendement de suppression de cet article, arguant que cette expérimentation « était prématurée », en particulier « s’agissant de sa faisabilité technique et de son impact budgétaire ».

C’est avec le rapport sénatorial (cité plus haut) entre les mains, que le président (LR) de la commission des lois, Philippe Bas a enjoint le secrétaire d’État, Olivier Dussopt « à donner un coup d’arrêt au rétrécissement de la capacité d’action » du FIPHFP. « M. le ministre, nous vous invitions instamment à partager notre combat pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique ». « Je ne crois pas qu’avoir un fonds qui serait doté décemment serait une grande menace pour le budget de l’État ».

Les sénateurs ont également adopté un article qui expérimente sur une durée de 5 ans la titularisation des personnes handicapées à l’issue de leur contrat d’apprentissage, sous réserve de leurs compétences professionnelles.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01240320_000016
3min

Politique

Prix de l’humour politique 2025 : le sénateur Claude Malhuret récompensé « pour l’ensemble de son œuvre »

Le président du groupe Les Indépendants-République et Territoire (Horizons), Claude Malhuret est le Lauréat du grand prix de l’humour politique 2025. Le Press Club de France a décidé de récompenser le sénateur de l’Allier « pour l’ensemble de son œuvre ». Cette année, le patron des sénateurs Horizons s’était distingué à l’international avec sa charge contre Donald Trump et Elon Musk prononcée lors d’un débat au Sénat sur la guerre en Ukraine.

Le

Fonction publique : le Sénat adopte des mesures pour l’inclusion des personnes handicapées
7min

Politique

La réouverture des maisons closes proposée par le RN : « En France, on n’achète pas le corps des femmes », rappelle Laurence Rossignol

Au plein cœur du débat budgétaire, une information quelque peu décalée avec l’actualité est sortie dans le journal Le Monde. Le député RN, Jean-Philippe Tanguy prépare une proposition de loi visant à permettre aux prostitué(e) s d’exercer leur activité sous forme de coopérative dans des « maisons closes ». L’ancienne ministre des droits des femmes, qui a porté la loi de 2016 sur la pénalisation des clients, Laurence Rossignol dénonce la volonté du RN de « vouloir légaliser l’achat de services sexuels ».

Le