Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre du logement, Valérie Létard est revenue sur les ambitions du gouvernement en la matière. L’ancienne sénatrice veut faire de son portefeuille un sujet de consensus, au risque d’avancer de manière incertaine.
Fonctionnaires: Fillon dénonce “l’énorme bureaucratie qui s’est créée”
Par Public Sénat
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Le candidat de la droite à l'élection présidentielle François Fillon a dénoncé jeudi sur RTL "l'énorme bureaucratie qui s'est créée dans notre pays", expliquant que "c'est aussi pour ça" qu'il veut "réduire le nombre d'emplois publics".
"Il y a 5,5 millions" d'emplois publics en France, a exposé M. Fillon qui prévoit 500.000 suppressions de postes de fonctionnaires sur le quinquennat. "Sur ces emplois publics, on met toujours en avant les emplois opérationnels (...) les policiers, il y en a 150.000, les infirmières, il y en a 290.000. On ne parle jamais de l'énorme bureaucratie qui s'est créée dans notre pays", a-t-il dit. "Et c'est là où je veux faire des transformations très importantes".
"Il y a beaucoup plus de gens qui administrent la santé que de médecins et d'infirmières qui soignent, il y a beaucoup plus de gens qui administrent l'agriculture que d'agriculteurs dans les champs, il y a un moment où cette bureaucratie écrase le système. Et c'est aussi pour ça que je veux réduire le nombre d'emplois publics", a-t-il développé.
Le candidat Les Républicains s'est dit confiant dans l'issue du premier tour du scrutin, affirmant qu'"au moment de mettre le bulletin dans l'urne, les Français reviendront à des choix plus raisonnables".
"Il n'y a pas aujourd'hui 55% des Français qui vont voter pour un marxiste révolutionnaire, une femme d'extrême droite qui veut sortir de l'euro et du franc", a-t-il dit, visant Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.
François Fillon a assuré que "toute la droite et le centre sont rassemblés aujourd'hui" autour de sa candidature. "Il faut gouverner avec tout le monde", "rassembler tout le monde", a-t-il martelé.
Interrogé sur un éventuel soutien de Jean-Louis Borloo, M. Fillon a indiqué qu'il parlait "beaucoup" avec lui. "On parle de fond surtout".