Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
Le
Par Public Sénat
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Il n'y aura pas de retrait ni de renégociation du projet de loi de réforme de la fonction publique, au menu de l'Assemblée nationale à partir de lundi, a déclaré le secrétaire d'Etat Olivier Dussopt, alors que les fonctionnaires sont appelés à des manifestations et grèves jeudi.
"La réponse est non, pour une seule raison, nous avons eu quinze mois de concertation, six semaines de consultations officielles, ensuite j'ai accepté beaucoup d'amendements présentés par les deux syndicats qui ont joué le jeu des amendements, la CFDT et l'Unsa, et la commission des lois de l'Assemblée s'est saisie du texte qui sera examiné lundi", a déclaré sur Cnews M. Dussopt, interrogé sur un possible retrait ou report du texte.
"On améliore et on continue d'améliorer", a-t-il ajouté, en assurant qu'il s'agissait de "faire évoluer" le statut des fonctionnaires, pas de le supprimer, une réforme "attendue par les agents" eux-mêmes, selon lui.
La CFDT et l'Unsa, comme les sept autres syndicats de la fonction publique (CGT, FSU, FO, Solidaires, CFE-CGC, CFTC, FA-FP), ont voté contre le projet de loi au sein des instances consultatives et insisté sur la nécessité de renégocier.
Concernant la suppression de 120.000 fonctionnaires, fixée dès le début du quinquennat d'Emmanuel Macron comme un "objectif" à atteindre d'ici 2022, M. Dussopt a estimé que "la réponse du président de la République est claire". M. Macron s'est dit "prêt à renoncer" à cet objectif le 25 avril. Le lendemain, le ministre des compte publics Gérald Darmanin a jugé ce chiffre d'"atteignable".
"Les Français nous ont dit +de la proximité, des hôpitaux et des écoles+, le président de la République dit +on n'en fermera plus+", a dit M. Dussopt, avant de préciser qu'il n'y aurait pas de fermetures "sans l'accord" des représentants des communes et intercommunalités.
"La priorité ce n'est pas la suppression des 120.000, c'est l'application des décisions du président de la République", a-t-il insisté.
"Ce n'est pas un totem (...). Mais il faut aussi faire des économies car avec plus de 70 milliards de déficit par an, ça n'est pas tenable", a-t-il ajouté.
Eglantine Emeyé, un combat en héritage