Une centaine de policiers se sont rassemblés à l'appel du syndicat Alliance, jeudi en fin de matinée, devant le siège de la France Insoumise pour dénoncer les propos de son chef de file, Jean-Luc Mélenchon, qui a qualifié de "barbares" les forces de l'ordre, a constaté une journaliste de l'AFP.
"C'est un signal important. C'est la première fois que nous manifestons devant le siège d'un parti politique. Maintenant ça suffit, il faut que les provocations de M. Mélenchon cessent", a déclaré Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat de gardiens de la paix et gradés.
Des membres du syndicat policier Alliance manifestent devant le siège du parti La France Insoumise le 26 septembre 2019
AFP
"Depuis des mois il y a une haine anti-flic, maintenant c'est de la part d'un député, c'est inadmissible", a ajouté M. Vanhemelryck au milieu des drapeaux et ballons gonflables estampillés Alliance, à quelques mètres du siège de LFI.
"C'est maintenant à la justice d'apprécier l'infraction mais nous nous porterons partie civile", a annoncé le syndicaliste après l'annonce par Christophe Castaner du prochain signalement à la justice des propos incriminés.
"Je ferai ce que l'on appelle un article 40 et je demanderai au procureur de la République, comme je le fais chaque fois que les policiers sont mis en cause, d'étudier et de voir la faisabilité d'une poursuite", a déclaré le ministre jeudi sur RTL.
Sur des vidéos tournées lors de la manifestation contre la réforme des retraites mardi à Paris, M. Mélenchon discute avec des manifestants affirmant avoir été victimes de violences policières lors de la Marche pour le climat samedi: "Oui, oui, C'est des barbares, soyez prudents, parce qu'ils ne s'arrêtent plus maintenant", leur répond le leader de LFI.
Ces propos ont immédiatement fait réagir des syndicats de policiers, le ministre de l'Intérieur, son secrétaire d'Etat et le préfet de police de Paris.
Face aux policiers, une dizaine de "gilets jaunes" étaient également présents et interpellaient les agents en brandissant des pancartes portant des slogans tels que "mensonge d'Etat, Castaner coupable" ou encore les portraits de Steve Maia Caniço et Zineb Redouane.
"Nous faisons face aux policiers, je ne suis pas de la France Insoumise mais ils manifestent parce que Mélenchon les a traités de barbares sauf que c'est le cas. Ce sont des barbares. J'assiste tous les samedis (aux manifestations de "gilets jaunes"), je ne suis pas black bloc et je vois des gens se prendre des coups, être trainés par terre", a fait valoir Corinne qui se présente comme "gilet jaune".
"Ils sont l'instrument de M. Macron contre les citoyens", a-t-elle ajouté.
L’ancien président de l’Olympique Lyonnais, quasi-candidat aux municipales à Lyon, reçoit le soutien des LR, avec Laurent Wauquiez. « La candidature Aulas est en train de marquer des points », selon le sénateur LR Etienne Blanc. « Il faudra qu’il muscle un peu son jeu, il n’est pas au niveau », raille le sénateur des Ecologistes, Thomas Dossus.
Alors que le gouvernement de François Bayrou devrait chuter le 8 septembre lors du vote de confiance sur le budget, comment les voisins européens perçoivent cette situation politique et financière française sous haute tension ? L’absence de compromis entre les partis politiques étonne au-delà de nos frontières.
Malgré la surexposition médiatique de ces derniers jours où François Bayrou a tant bien que mal défendu son budget et son choix surprenant de demander en amont aux députés un vote de confiance, le sort du Premier ministre semble scellé. Ses dix mois à Matignon ont été marqués par une propension à s’appuyer sur des propositions de loi, de longues conférences de presse sur le danger de la dette publique, l’échec d’une amélioration de la réforme des retraites et la polémique Bétharram.
Le sénateur de Saône-et-Loire, qui s’est récemment illustré en tant que président de la commission d’enquête du Sénat sur le narcotrafic, a été élu à la tête de la région, succédant à Marie-Guite Dufay. Elu sénateur en 2014, il va devoir lâcher son mandat de parlementaire en raison du non-cumul des mandats.