« Formez ce front populaire dont le peuple a besoin ! », lance Mélenchon
Face au gouvernement, "formez ce front populaire dont le peuple a besoin", a lancé depuis Marseille Jean-Luc Mélenchon aux...

« Formez ce front populaire dont le peuple a besoin ! », lance Mélenchon

Face au gouvernement, "formez ce front populaire dont le peuple a besoin", a lancé depuis Marseille Jean-Luc Mélenchon aux...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Face au gouvernement, "formez ce front populaire dont le peuple a besoin", a lancé depuis Marseille Jean-Luc Mélenchon aux participants aux "marées populaires" qui défilent samedi à travers le pays.

"Les Marseillais, les premiers, vous ont ouvert le chemin du rassemblement des partis, des syndicats, des associations du peuple tout entier !", a déclamé le chef de file des Insoumis, retrouvant ses accents de tribun, juché sur une caisse de bois, au milieu de milliers de partisans.

Dans une ville où les écarts de chiffres sont souvent très larges, la CGT a annoncé 65.000 manifestants, contre 4.200 côté police.

"Formez ce Front populaire (...) pour que l'on commence l'ère du partage, du renouveau, d'une autre société", a poursuivi M. Mélenchon, avant que le cortège ne s'élance du Vieux-Port.

"Ne comptez que sur vous, il n'y aura pas de sauveur suprême", a ajouté le député de Marseille, soulignant que ces marches n'étaient "la propriété d'aucune organisation" et d'aucun de leurs dirigeants, mais témoignant sa "reconnaissance" aux syndicats et à la CGT en particulier, qui "la première a appelé au rassemblement".

"Il faut que la tête dure de Monsieur Emmanuel Macron entende ce message du peuple populaire, comme on dit", a déclamé M. Mélenchon, rappelant les luttes des personnels hospitaliers et des étudiants ou encore la question des moyens policiers face aux trafics à Marseille.

"Vous nous répondez qu'il n'y a pas d'argent ? Ecoutez le peuple qui crie, et qui vous dit +Nous ne vous croyons pas parce que vous nous mentez+ !", a-t-il ajouté, rappelant des mesures fiscales jugées injustes et favorables aux "riches".

"Le pays est riche, le pays doit partager. Il est assez que ce soit les mêmes qui aient toujours tout (...) Au nom des pauvres, des humiliés, des sans-toit, des mineurs abandonnés, nous vous disons +Assez !+ Nous voulons partager, nous voulons travailler, nous voulons enrichir la vie de chacun", a-t-il déclaré.

Le peuple "veut travailler et déployer son intelligence, au service de la communauté humaine et d'une civilisation qui ne serait pas entièrement vouée à l'égoïsme social, au chacun pour soi, à laisser crever les autres pendant que d'aucuns se gobergent", a-t-il encore lancé, sous les applaudissements.

Dans la même thématique

MORMANT SUR VERNISSON : FAR RIGHT BIG VICTORY PARTY MEETING
7min

Politique

Au milieu des champs du Loiret, le RN réunit l’extrême droite européenne pour défendre le soldat Le Pen

Reportage - Le Rassemblement national et ses alliés européens, Viktor Orban, Matteo Salvini ou encore Santiago Abascal, se sont rassemblés ce lundi 9 juin dans une ferme du Loiret pour célébrer le premier anniversaire de leur percée aux élections européennes. Un soutien affirmé de ces leaders nationalistes à la candidature, plus qu’incertaine, de Marine Le Pen à la prochaine présidentielle.

Le

Paris: Seance questions au gouvernement Assemblee nationale
9min

Politique

Un an après la dissolution, un bilan législatif « très faible »

Depuis la dissolution, la majorité très relative à l’Assemblée ne permet plus au gouvernement de porter de grandes réformes. Plutôt que des projets de loi, il s’appuie sur les propositions de loi, texte d’origine parlementaire. Si de nombreux textes sont adoptés, la plupart n’ont qu’une portée limitée.

Le

Agirc et Arrco  retraite complementaire
6min

Politique

Age de départ à la retraite : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) jette un nouveau pavé dans la mare

Alors qu’il doit être validé en plénière du Conseil d’orientation des retraites (COR) ce jeudi, le rapport annuel du COR table sur un déficit moins important que prévu à court terme, mais qui se creuse à long terme. La préconisation par l’organisme indépendant d’un nouveau recul de l’âge légal à 66,5 ans a été vivement critiquée par les syndicats.

Le