Frais de représentation: Macron renvoie « ceux qui diffament » à leurs « turpitudes »
Emmanuel Macron, épinglé mardi par les chefs de file des députés LR et UDI Christian Jacob et Philippe Vigier à propos de frais de représentation quand il était ministre de l'Economie, a appelé "ceux qui diffament" à s'occuper "de leurs propres turpitudes".

Frais de représentation: Macron renvoie « ceux qui diffament » à leurs « turpitudes »

Emmanuel Macron, épinglé mardi par les chefs de file des députés LR et UDI Christian Jacob et Philippe Vigier à propos de frais de représentation quand il était ministre de l'Economie, a appelé "ceux qui diffament" à s'occuper "de leurs propres turpitudes".
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron, épinglé mardi par les chefs de file des députés LR et UDI Christian Jacob et Philippe Vigier à propos de frais de représentation quand il était ministre de l'Economie, a appelé "ceux qui diffament" à s'occuper "de leurs propres turpitudes".

"Il faut que ces parlementaires fassent attention parce que la diffamation a un sens juridique", a déclaré M. Macron à RTL et Radio France, en marge d'un déplacement au Liban.

"J'ai toujours respecté les règles de la République avec beaucoup de scrupules", a-t-il dit.

"J'ai été un ministre engagé à temps plein, dans toutes mes missions. Et donc s'ils découvrent qu'un ministre engagé c'est un ministre qui voyage, qui va voir ses interlocuteurs, qui reçoit et qui est actif, ils découvrent peut-être ce qu'est une fonction de ministre et d'aucuns l'avaient oublié", a affirmé M. Macron, ministre de l'Economie d'août 2014 à août 2016.

"Je ne suis pour ma part pas un ministre qui payait des collaborateurs à s'occuper de ma circonscription. Je ne suis pas un ministre qui payait des collaborateurs à faire vivre un parti politique. Je suis un ministre qui a été engagé au service de la France", a-t-il ajouté. "Que ceux qui diffament s'occupent de leurs propres turpitudes", a-t-il dit.

Selon Philippe Vigier, président du groupe centriste et l'un des porte-parole de François Fillon en vue de la présidentielle, "120.000 euros des crédits du ministre à Bercy (ont été utilisés) pour des agapes En marche!, pour réunir tel ou tel, pour préparer sa campagne présidentielle".

"Franchement, celui qui nous expliquait dans une déclaration, que pas un seul euro d'argent public serait utilisé pour sa campagne, manifestement, c'est un mensonge", avait dit M. Vigier.

Interrogé dans les couloirs à propos des frais de bouche d'Emmanuel Macron, le chef de file des députés Les Républicains, Christian Jacob, avait répondu à la presse : "Emmanuel Macron est l'incarnation de l'imposture, l'imposture sur toute la ligne".

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Frais de représentation: Macron renvoie « ceux qui diffament » à leurs « turpitudes »
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le