Française des jeux: le gouvernement envisage une ouverture de capital
Le gouvernement envisage une ouverture du capital de la Française des jeux (FDJ) "tout en gardant le monopole", a indiqué jeudi...

Française des jeux: le gouvernement envisage une ouverture de capital

Le gouvernement envisage une ouverture du capital de la Française des jeux (FDJ) "tout en gardant le monopole", a indiqué jeudi...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le gouvernement envisage une ouverture du capital de la Française des jeux (FDJ) "tout en gardant le monopole", a indiqué jeudi le ministre de l'Action publique, Gérald Darmanin, évoquant pour la première fois une privatisation partielle de cette entreprise.

"Nous réfléchissons à l'ouverture du capital de la FDJ tout en gardant le monopole", a affirmé le ministre sur Sud Radio, sans donner plus de détails sur les intentions du gouvernement.

L'Etat détient actuellement 72% du capital de la société et bénéficie d'un monopole de droit sur les jeux de loterie et les jeux à gratter.

Une source proche du dossier avait récemment évoqué une descente à hauteur de 25 ou 30% du capital, mais avec des droits de vote double, permettant aux pouvoirs publics de garder la main sur le secteur.

Bercy pourrait en outre faire le choix d'une introduction en Bourse, afin de permettre au grand public de devenir actionnaire de la société.

En revanche, M. Darmanin a refusé de confirmer la privatisation du gestionnaire aéroportuaire ADP, dont le gouvernement souhaiterait vendre l'intégralité de sa participation de 50,6% au capital, selon la radio BFM Business.

"Aucune décision n'est prise sur le sujet" et "rien n'est exclu", a répété le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux sur LCI.

Le nom de Groupe ADP, qui gère les aéroports de Paris-Charles de Gaulle et d'Orly, est cité depuis des mois - avec la FDJ et Engie - parmi les entreprises qui pourraient être privatisées dans le cadre du vaste plan envisagé par l'Etat pour alimenter le fonds pour l'innovation de 10 milliard d'euros promis par Emmanuel Macron.

Interrogé sur le sort des parts dans la FDJ, non cotée en Bourse, ou Engie, cotée, Benjamin Griveaux a répondu: "Je ne confirme rien. Rien n'est décidé à ce stade et par définition quand souhaitez vendre sur un marché des participations il est préférable de ne pas en faire état".

Dans la même thématique

Française des jeux: le gouvernement envisage une ouverture de capital
4min

Politique

Emmanuel Macron sur TF1 : « Il met en scène son impuissance », pour Marine Tondelier

Invitée de la matinale de Public Sénat, la secrétaire nationale des Ecologistes a réagi à la longue interview du chef de l’Etat, sur TF1 mardi soir. « Avec Emmanuel Macron, même quand on n’attend rien, on est déçu », affirme Marine Tondelier qui a fustigé les « effets d’annonce » de l’Elysée en amont de l’émission.

Le

Française des jeux: le gouvernement envisage une ouverture de capital
5min

Politique

Projet de loi de refondation pour Mayotte : « Pas d’obsession particulière » sur l’immigration assure Manuel Valls

Après une loi d’urgence pour adoptée en février, le Sénat s’apprête à examiner le projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte qui prévoit 3,2 milliards d’euros pour des investissements jugés « prioritaires », et ce, sur la période 2025-2031. Un texte qui comporte plusieurs mesures sur l’immigration, mais pas la levée des titres de séjour territorialisés, comme le demandent les élus locaux. Une proposition de loi en ce sens a été déposée au Sénat.

Le

Paris: French President Emmanuel Macron during an interview on TV chanel TF1
14min

Politique

Emmanuel Macron sur TF1 : référendum, Gaza, fin de vie… On vous résume les trois heures d’émission

Dans le cadre de l’émission spéciale « Emmanuel Macron - Les défis de la France », le président de la République a répondu, pendant trois heures, à plusieurs personnalités sur l’actualité nationale et internationale, sur TF1. Il s’est prononcé pour la tenue d’« une consultation multiple, c’est-à-dire plusieurs référendums, dans les mois qui viennent », sur des sujets qui restent à déterminer. Sur la situation à Gaza, il a estimé que « ce que fait aujourd’hui le gouvernement de Benyamin Netanyahou est inacceptable ».

Le

NMR
8min

Politique

Nicolas Mayer-Rossignol et ses amis promettent de « changer radicalement le PS »

A deux semaines du vote des militants, le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, qui ambitionne de détrôner Olivier Faure de la tête du PS, a présenté avec sa « dream team » les « 100 premier jours » de son action, s’il remporte le congrès du parti. Avec une ambition : ne pas être « une gauche fantasmée », explique François Kalfon, mais plutôt « une gauche qui veut traiter les problèmes du réel ».

Le