Mathilde Panot s’est dite « inquiète » ce matin. « On nous a signalé ce qui pourrait s’apparenter à des ratonnades contre des supporters de l’équipe marocaine », a-t-elle en effet indiqué. La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale a tenu à alerter sur « l’impunité » des « groupuscules d’extrême droite dans notre pays », en rappelant un épisode impliquant les députés Carlos Martens Bilongo et Louis Boyard : « Nous faisons une tournée des facs depuis plusieurs mois, et 400 à 500 jeunes qui étaient avec Carlos Martens Bilongo et Louis Boyard à l’Université de Bordeaux. Une vingtaine d’individus cagoulés armés de barres de fer sont arrivés, ce n’est que grâce à notre service d’ordre qu’ils n’ont pas pu rentrer. Partout où Carlos Martens Bilongo va, cette phrase du député RN de Fournas est répétée ‘qu’il retourne en Afrique.’ »
« C’est étonnant que les policiers n’aient procédé à aucune arrestation »
Mathilde Panot a annoncé avoir « interpellé le ministre de l’Intérieur » à ce sujet, mais « s’étonne » quand même que les policiers « n’aient procédé à aucune arrestation, ni aucun contrôle d’identité », alors que « 24 individus armés et cagoulés, avaient deux délits : visage dissimulé et port d’arme de catégorie D. »