France – Maroc : « On nous a signalé ce qui pourrait s’apparenter à des ratonnades de groupuscules d’extrême droite », alerte Mathilde Panot
Invité de notre matinale, Mathilde Panot est revenue sur la victoire de la France, ce mercredi soir face au Maroc, en alertant sur la violence des groupes d’extrême droite. La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale a dénoncé « ce qui pourrait s’apparenter à des ratonnades contre des supporters de l’équipe marocaine. »

France – Maroc : « On nous a signalé ce qui pourrait s’apparenter à des ratonnades de groupuscules d’extrême droite », alerte Mathilde Panot

Invité de notre matinale, Mathilde Panot est revenue sur la victoire de la France, ce mercredi soir face au Maroc, en alertant sur la violence des groupes d’extrême droite. La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale a dénoncé « ce qui pourrait s’apparenter à des ratonnades contre des supporters de l’équipe marocaine. »
Louis Mollier-Sabet

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Mathilde Panot s’est dite « inquiète » ce matin. « On nous a signalé ce qui pourrait s’apparenter à des ratonnades contre des supporters de l’équipe marocaine », a-t-elle en effet indiqué. La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale a tenu à alerter sur « l’impunité » des « groupuscules d’extrême droite dans notre pays », en rappelant un épisode impliquant les députés Carlos Martens Bilongo et Louis Boyard : « Nous faisons une tournée des facs depuis plusieurs mois, et 400 à 500 jeunes qui étaient avec Carlos Martens Bilongo et Louis Boyard à l’Université de Bordeaux. Une vingtaine d’individus cagoulés armés de barres de fer sont arrivés, ce n’est que grâce à notre service d’ordre qu’ils n’ont pas pu rentrer. Partout où Carlos Martens Bilongo va, cette phrase du député RN de Fournas est répétée ‘qu’il retourne en Afrique.’ »

« C’est étonnant que les policiers n’aient procédé à aucune arrestation »

Mathilde Panot a annoncé avoir « interpellé le ministre de l’Intérieur » à ce sujet, mais « s’étonne » quand même que les policiers « n’aient procédé à aucune arrestation, ni aucun contrôle d’identité », alors que « 24 individus armés et cagoulés, avaient deux délits : visage dissimulé et port d’arme de catégorie D. »

Partager cet article

Dans la même thématique

France – Maroc : « On nous a signalé ce qui pourrait s’apparenter à des ratonnades de groupuscules d’extrême droite », alerte Mathilde Panot
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

France – Maroc : « On nous a signalé ce qui pourrait s’apparenter à des ratonnades de groupuscules d’extrême droite », alerte Mathilde Panot
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le