François Baroin : « Il y a une grande part de mauvaise foi » tacle Marc Fesneau

François Baroin : « Il y a une grande part de mauvaise foi » tacle Marc Fesneau

Marc Fesneau, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale, était l’invité de Territoires d’Infos, mercredi matin, sur Public Sénat. Il estime que le président de l’AMF, François Baroin, fait preuve de posture dans son rapport avec le gouvernement.
Public Sénat

Par Maud Larivière

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Les trois grandes associations d’élus de collectivités territoriales, AMF, Régions de France et ADF, ont boycotté la Conférence des territoires, le 12 juillet dernier, pour protester contre le pacte financier souhaité par le gouvernement pour limiter les dépenses des plus grandes collectivités. Elles ont notamment taclé Emmanuel Macron en déclarant qu’il était un Président décentralisateur.

« Reconnaissons qu’il y a une part de posture dans tout ça » estime Marc Fesneau, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale. « En particulier à l’AMF, qui depuis le début a décidé de se mettre dans une situation d’opposant en chef du gouvernement ».

Le député demande à l’Association des maires de se souvenir : « J’aurais aimé qu’ils crient un peu plus fort, quand on a pris 13 milliards d’euros de dotation globale de fonctionnement » interpelle-t-il. François Baroin estime que cette méthode avait le mérite d’être plus claire et plus franche. « Il y a un moment, il faut être sérieux. Si François Baroin préfère les 13 milliards de DGF aux contrats, c’est un changement qui me paraît intéressant. Il y a une grande part de mauvaise foi » s’exclame l’élu qui considère que des efforts ont été faits concernant la DGF et sur l’encadrement des enfants dans les écoles.

« C’est une mauvaise façon de faire que d’agiter les peurs (…). Je trouve que les associations d’élus font défaut à ce que doit être leur nécessité, qui est de défendre les territoires, et de ne pas rentrer dans la polémique inutilement » conclut-il.

Invité mardi à s’exprimer devant le groupe LR du Sénat, le président de l’Association des maires de France a rappelé que les économies ne pouvaient pas se faire sur le dos des collectivités locales.

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