François Baroin : « Je suis hypocondriaque, je me méfie de tout, y compris des vaccins »

François Baroin : « Je suis hypocondriaque, je me méfie de tout, y compris des vaccins »

Invité de l’émission Bonjour chez vous, ce mercredi, le président de l’Association des maires de France, interrogé sur la campagne de vaccination à venir, a soutenu qu’il fallait faire preuve de pédagogie en la matière, avant d’affirmer qu’il se méfiait des vaccins.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Avant même que la campagne de vaccination ne commence, le sujet est déjà brûlant. Selon une étude Elabe, réalisée pour BFMTV, seuls 40 % des Français envisagent de se faire vacciner contre le virus. Une proportion en baisse de cinq points depuis le 29 octobre. La plupart des personnes interrogées, réticentes à la vaccination, dénoncent la mise au point trop rapide du vaccin, et craignent le manque de recul sur ce dernier, et les effets secondaires. Dans son allocution du 24 novembre, Emmanuel Macron a tenu à se montrer rassurant, affirmant qu’il ne rendrait, en aucun cas, la vaccination obligatoire sur le territoire français.

Encourager la pédagogie

« La vaccination doit être anticipée », demande le président de l’Association des maires de France (AMF) François Baroin, invité de l’émission Bonjour chez Vous, ce mercredi. « Nous écrivons aujourd’hui au premier ministre, avec Territoires unis, pour demander une table ronde sur l’organisation de la campagne de vaccination. » Revenant sur la réticence des citoyens français à l’égard de la vaccination, le maire de Troyes soutient : « On voit bien les réserves qui existent sur la vaccination en général, et sur celle-ci en particulier. Les interrogations sur la nature du vaccin, quel vaccin, d’où vient-il ? Est-ce que c’est Spoutnik dans les airs russes ou est-ce que c’est la puissance américaine en partenariat ? », interroge-t-il.

« La campagne de vaccination, la pédagogie pour le plus grand nombre, la communication la plus large, la protection des publics les plus fragiles, c’est quelque chose pour lesquels les maires seront à la disposition de l’Etat pour favoriser cette campagne. Mais le contexte général, compte tenu des réserves, de l’incertitude générale et de la rapidité avec lesquelles ces vaccins ont été mis au point justifie qu’on ne puisse pas rendre obligatoire la vaccination ». Et d’ajouter, interrogé sur sa volonté de se faire vacciner : « J’ai un problème, c’est que je suis hypocondriaque, donc je me méfie de tout, y compris des vaccins ».

 

Dans la même thématique

François Baroin : « Je suis hypocondriaque, je me méfie de tout, y compris des vaccins »
2min

Politique

Recherche d’un Premier ministre : « Le président continue à écouter et à tendre la main », assure Maud Bregeon 

La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».

Le

Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée, pendant le vote de la motion de censure contre Michel Barnier.
3min

Politique

Sondage : après la motion de censure, Marine Le Pen toujours en tête des intentions de vote pour l’élection présidentielle

Une semaine après la censure du gouvernement Barnier par la gauche et le Rassemblement national, un sondage Ifop pour Le Figaro Magazine et Sud Radio révèle que Marine Le Pen améliorerait son score au premier tour de l’élection présidentielle. En fonction des candidats face à elle à gauche et chez les macronistes, elle recueille entre 36 et 38 % des intentions de vote.

Le

François Baroin : « Je suis hypocondriaque, je me méfie de tout, y compris des vaccins »
3min

Politique

La consultation des partis à l’Élysée marque « le retour de l’UMPS », estime Thomas Ménagé (RN)

Emmanuel Macron a réuni mardi les responsables de plusieurs partis politiques à l’Élysée pour les consulter avant la nomination d’un nouveau Premier ministre pour remplacer Michel Barnier. Pour le député RN Thomas Ménagé, invité de la matinale de Public Sénat ce mercredi, cet échange marque « le retour de l’UMPS » sous la forme d’un « parti unique qui va du PS jusqu’à Laurent Wauquiez ».

Le