François Baroin : « Pas d’autre alternative » que François Fillon
Le sénateur LR François Baroin, que certains aimeraient voir remplacer François Fillon pour la présidentielle, appelle à « faire bloc autour de notre candidat » pour « relancer la campagne ». Il reconnaît cependant que « c’est difficile ».

François Baroin : « Pas d’autre alternative » que François Fillon

Le sénateur LR François Baroin, que certains aimeraient voir remplacer François Fillon pour la présidentielle, appelle à « faire bloc autour de notre candidat » pour « relancer la campagne ». Il reconnaît cependant que « c’est difficile ».
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Candidat il est, candidat il reste. François Fillon a redit mardi matin devant les députés LR qu’il ne comptait pas retirer sa candidature à la présidentielle, en dépit des affaires qui plombent sa campagne. Tout retrait « créerait une crise majeure » selon le candidat. Ce n’est pas la réunion de 17 parlementaires LR demandant sa tête, la veille au soir, qui le fera changer d’avis. « Il n'y a pas de solution alternative » a ajouté François Fillon.

Ça tombe bien, l’une de ces solutions alternatives, François Baroin, dit la même chose. « La situation est difficile, personne n’est dans le déni. Il n’y a aucun aveuglement sur les interrogations soulevées par ces informations abondamment diffusées depuis trois semaines. Mais ce choix est un choix d’avenir pour la France. (…) En face, il y a Emmanuel Macron qui n’a aucune idée sur rien, (…) Benoît Hamon qui est dans une utopie passéiste des années 70 et Marine Le Pen, qui n’a qu’une idée, c’est de faire sauter l’Europe, la banque et d’entretenir sa famille. Donc il n’y a pas d’autre alternative. Nous sommes à ses côtés, nous sommes en soutien et nous l’accompagnerons tout au long de cette campagne » a clairement dit François Baroin, interrogé par Public Sénat à la sortie de la réunion du groupe LR du Sénat mardi matin (voir la vidéo : images de Pauline Dame).

« Bien sûr que c’est difficile. Ce serait vraiment être un très mauvais avocat que de nier l’évidence »

Son nom est pourtant évoqué comme possible plan B… Mais pour le sénateur-maire de Troyes, « aborder ce sujet ne peut que mettre en difficulté notre candidat. Il vaut mieux faire corps, faire bloc et être autour de notre candidat pour l’aider d‘abord à relancer la campagne, ça c’est un constat d’évidence, et parler du fond ».

Le sénateur de l’Aube ne nie pas que les retours du terrain sont négatifs. « Bien sûr que c’est difficile. Ce serait vraiment être un très mauvais avocat que de nier l’évidence. François Fillon a fait un choix. Il a aussi présenté ses excuses, il a reconnu une erreur. Il faut se tourner devant et être porteur d’un projet. Il a cette légitimité, il est investi de cette primaire » rappelle François Baroin, qui montre sa loyauté au candidat de son camp.

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

François Baroin : « Pas d’autre alternative » que François Fillon
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le