François Bayrou n’a « aucune envie » de redevenir ministre

François Bayrou n’a « aucune envie » de redevenir ministre

François Bayrou a assuré dimanche qu'il n'avait "aucune envie de redevenir ministre" tout en défendant le temps pris par Emmanuel...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

François Bayrou a assuré dimanche qu'il n'avait "aucune envie de redevenir ministre" tout en défendant le temps pris par Emmanuel Macron pour procéder au remaniement du gouvernement.

"Il se trouve que je n'ai aucune envie de redevenir ministre, c'est simple, c'est clair", a déclaré lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI le président du MoDem, qui fut un éphémère ministre de la Justice au début du mandat d'Emmanuel Macron.

M. Bayrou, 67 ans, avait démissionné le 21 juin 2017 après l'ouverture d'une enquête par la justice sur des emplois fictifs présumés au Parlement européen. Une affaire dans laquelle il dit aujourd'hui "ne rien demander" et "respecter" le cours de la justice.

Soutien du candidat Macron à la présidentielle, le maire de Pau continue aujourd'hui à défendre l'action du président, avec lequel il a "la chance de parler presque tous les jours".

Concernant le remaniement, qui tarde à se concrétiser douze jours après la démission spectaculaire du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, le dirigeant centriste estime que "le président de la République a voulu prendre du temps et le recul nécessaire pour remettre de l'ordre dans les esprits" face à un "déchaînement d'hypothèses, de commentaires et de prises de position saugrenues".

"C'est le contraire" de la "fébrilité", a ajouté M. Bayrou, citant l'exemple de François Mitterrand. Il a mis en exergue le refus du président de céder à la "pression" et sa volonté de faire le tri entre "l'accessoire", c'est-à-dire "l'agitation" du microcosme, et "l'essentiel" que sont "les missions" qui incombent au gouvernement.

"Je puis vous assurer que dans les rues de Pau, dans les vallées pyrénéennes, personne n'a cette fébrilité que vous décrivez", a insisté le Béarnais.

Jugeant que le président Macron et le Premier ministre Edouard Philippe étaient sur la même ligne, il a plaidé pour un mélange d'expérience et de nouveauté pour composer le futur gouvernement. Sachant qu'il n'y a "pas de doute que la rupture introduite par l'élection d'Emmanuel Macron au printemps a raréfié les personnalités ayant de l'expérience et multiplié les nouvelles pousses".

Dans la même thématique

François Bayrou n’a « aucune envie » de redevenir ministre
3min

Politique

Droits de douane : « Trump va finir par se calmer » pour Pascal Lamy

Les décisions de Donald Trump d’augmenter les droits de douane ont bouleversé les marchés financiers. Pascal Lamy, ancien directeur de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), président du Forum de Paris sur la paix, et coordinateur des instituts Jacques Delors, analyse le phénomène sur le plateau d’Ici L’Europe, interrogé par Caroline de Camaret.

Le

FRA – PARIS – GARE SAINT LAZARE
9min

Politique

SNCF : faut-il limiter le droit de grève, comme l’a déjà adopté le Sénat ?

Alors que la grève se profile à la SNCF pour le pont du 8 mai, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, soutient toujours le texte du centriste Hervé Marseille, dont il était rapporteur, qui encadre le droit de grève lors des départs en vacances ou jours fériés. « On tirera les enseignements, une fois ce conflit passé, de ce qui peut être amélioré », soutient le ministre. Mais « à court terme, la PPL n’est pas inscrite à l’ordre du jour », selon son entourage.

Le