« François de Rugy a affaibli l’Assemblée nationale » tacle Eric Woerth
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le député LR, Eric Woerth, est revenu sur l’élection de Richard Ferrand par ses collègues LREM pour briguer la présidence de l'Assemblée nationale et a étrillé François de Rugy.

« François de Rugy a affaibli l’Assemblée nationale » tacle Eric Woerth

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le député LR, Eric Woerth, est revenu sur l’élection de Richard Ferrand par ses collègues LREM pour briguer la présidence de l'Assemblée nationale et a étrillé François de Rugy.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Le choix s'est porté sur moi, vous me pardonnerez de ne pas être une dame ». Cette réponse de Richard Ferrand, visiblement agacé face aux multiples questions des journalistes, a provoqué de nombreuses réactions. « Je lui pardonne de ne pas être une femme, un dame je ne sais pas. Cela fait un peu année 70 non ? Ce n’est pas une expression que j’aurais employée mais j’imagine que cela a été un réflexe » a commenté ce matin Éric Woerth.

Interrogé sur la désignation d’un proche d’Emmanuel Macron pour la présidence de l’Assemblée nationale, Éric Woerth ne s’est pas montré étonné : « Qu’un président de l’Assemblée soit lié au Président de la République, on peut le comprendre. On verra ce que Richard Ferrand fait de l’Assemblée nationale. »

Le Président de la commission des Finances s’est montré beaucoup plus sévère avec le nouveau ministre de l’Écologie : « François de Rugy a affaibli l’AN du début jusqu’à la fin en préférant un poste de ministre à celui de président de l’Assemblée nationale. C’est une gifle à tous les députés. C’est une façon de dire que le législatif pèse moins que l’exécutif. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

« François de Rugy a affaibli l’Assemblée nationale » tacle Eric Woerth
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

« François de Rugy a affaibli l’Assemblée nationale » tacle Eric Woerth
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le