François de Rugy écourte sa visite dans les Deux-Sèvres pour retourner à Paris

François de Rugy écourte sa visite dans les Deux-Sèvres pour retourner à Paris

Le ministre de la Transition écologique François de Rugy, dans la tourmente depuis les révélations sur ses dépenses de bouche à l'Assemblée nationale quand il en était le président, a écourté jeudi une visite dans les Deux-Sèvres pour retourner à Paris, a-t-on appris auprès de la préfecture. Le journal Ouest France annonce qu'il est convoqué à 16H à Matignon.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le ministre de la Transition écologique François de Rugy, dans la tourmente depuis les révélations sur ses dépenses de bouche à l'Assemblée nationale quand il en était le président, a écourté jeudi une visite dans les Deux-Sèvres pour retourner à Paris, a-t-on appris auprès de la préfecture. Le journal Ouest France annonce qu'il est convoqué à 16H à Matignon.

M. de Rugy, qui était dans les Deux-Sèvres pour un déplacement sur la question des ressources en eau, a quitté Niort après un déjeuner à la préfecture pour rentrer à Paris, sans effectuer les deux visites de sites qui étaient prévues à son agenda dans l'après-midi, a indiqué la même source, confirmant une information du Courrier de l'Ouest.

Depuis des révélations faites mercredi par Mediapart, François de Rugy est au coeur d'une polémique concernant des dîners fastueux à l'Hôtel de Lassay lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale, des travaux aux frais du contribuable dans son logement de fonction et le logement social de sa directrice de cabinet, Nicole Klein, conservé pendant 12 ans alors qu'elle n'habitait plus la capitale.

Le ministère a indiqué jeudi qu'il avait été mis fin aux fonctions de Mme Klein.

Jeudi matin dans les Deux-Sèvres, M. de Rugy, pressé de questions, a maintenu sa ligne de défense et éludé les questions sur sa directrice de cabinet. Il est reparti avant un point presse qui était prévu à 14h30.

"S'il y a des erreurs d'appréciation de ma part, je serai tout prêt également à les corriger c'est normal ce sont les comptes que l'on doit rendre aux Français. Je suis élu depuis 2001, j'ai toujours rendu des comptes aux Français", a-t-il dit à des journalistes, indiquant qu'il continuerait son "travail pour l'écologie à la tête de ce ministère".

Une cinquantaine de militants écologistes, communistes et "solidaires" se sont rassemblés devant la préfecture de Niort où il déjeunait, en brandissant un grand homard en plastique et aux cris de "François démission!".

Il était accompagné de la secrétaire d'Etat Emmanuelle Wargon, qui elle a continué la visite selon l'agenda prévu.

Dans la même thématique

Paris: Designation Bureau Assemblee Nationale
6min

Politique

Ingérences étrangères : quelles sont les règles qui s’appliquent aux élus ?

Les élus sont souvent une cible privilégiée pour les ingérences étrangères. Si les atteintes à la probité existent, les formes d’influences sont diverses et se renouvellent. Après l’adoption de la loi sur les ingérences étrangères le 5 juin dernier, retour sur les règles s’appliquant aux élus pour prévenir les ingérences.

Le

France Europe Election
5min

Politique

Au Parlement européen, Jordan Bardella peine à se « normaliser »  

A la tête des Patriotes, le troisième groupe le plus important numériquement au Parlement européen et désormais membre de la prestigieuse commission des affaires étrangères, Jordan Bardella entend poursuivre à Strasbourg sa stratégie de « normalisation ». Une stratégie compromise cependant par le « cordon sanitaire » des partis pro-européens contre l’extrême-droite et par certaines personnalités embarrassantes au sein de son camp.

Le

LEGISLATIVES FRANCE : 2ND TOUR SOIREE ELECTORALE PS
5min

Politique

Lettre d’Olivier Faure au Conseil d’Etat : « Un message politique, plus qu’un recours contentieux », explique Paul Cassia  

Le 24 juillet, Olivier Faure a adressé à Didier Roland-Tabuteau, vice-président du Conseil d’Etat, un courrier pour alerter la juridiction administrative sur l’exercice du pouvoir réglementaire par le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal. Si cette lettre interroge les diverses nominations à effet différé qui ont eu lieu au cours des deux derniers mois, elle constitue en réalité davantage un message politique qu’un véritable recours contentieux.

Le